LA POPULATION DE
LA LOCALITE DE MELLAKOU, A UNE QUINZAINE DE KILOMETRES DU CHEF-LIEU DE WILAYA,
SE PLAINT DE L'INSUFFISANCE DE COUVERTURE SANITAIRE ET MEDICALE, AU POINT QUE
DES MALADES SONT OBLIGES DE PARCOURIR DE LONGUES DISTANCES POUR SE FAIRE
SOIGNER. EN EFFET, LA SEMAINE DERNIERE, PLUSIEURS MALADES SOUFFRANT DE MALADIES
CHRONIQUES ONT ETE CONFRONTES A LA PENURIE, QUI PERDURE, DE MEDICAMENTS ET
AUTRES CONSOMMABLES. L'EXEMPLE LE PLUS EDIFIANT EST CELUI DE CETTE FEMME
SOUFFRANT D'UNE CARDIOPATHIE, ET EVACUEE DE NUIT PAR SON EPOUX A LA POLYCLINIQUE
DE MELLAKOU. MANQUANT D'OXYGENE, LA PATIENTE A FAILLI RENDRE L'AME APRES QUE LE
RESPIRATEUR ARTIFICIEL EST TOMBE EN PANNE, SOUS L'OEIL IMPUISSANT DU MEDECIN DE
GARDE. L'ABSENCE D'UNE AMBULANCE AU NIVEAU DE CETTE STRUCTURE DE SANTE A
COMPLIQUE DAVANTAGE LA SITUATION, AU POINT QUE DES MALADES SONT SOUVENT
TRANSPORTES A L'HOPITAL DE TIARET PAR DES VEHICULES PARTICULIERS. INTERROGEE
SUR LE SUJET, LA DIRECTION DE LA SANTE, DE LA POPULATION ET DE REFORME
HOSPITALIERE A INDIQUE QUE DES «MESURES URGENTES SERONT PRISES POUR PERMETTRE
UNE PRISE EN CHARGE CONVENABLE DES MALADES ET QUE DES MOYENS SUPPLEMENTAIRES
SERONT AFFECTES A CETTE INFRASTRUCTURE DE SANTE QUI COUVRE UNE POPULATION DE
PLUS DIX MILLE AMES».