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Beaucoup d'encre aura coulé, de salive et
de palabres sans oublier les actions de contestation des agriculteurs durement
touchés par les inondations du mois de février passé et dont certains ont tout
perdu et se déclarant sinistrés à 100%. En effet, les eaux dont le niveau a
dépassé le mètre par endroits, n'ont épargné ni plants de tomate, ni céréales
ni agrumes ni ruches d'abeilles, ni ovins, ni bovins, ni autres cultures.
En somme, un désastre ayant généré des pertes importantes qui ont mis certains agriculteurs à genoux. D'autres ont cependant, pu relever la tête en sauvant et en rattrapant ce qui pouvait l'être, à l'image des plants de tomate industrielle, importés de Tunisie et qui ont permis aux professionnels de faire de bons rendements notamment à Kraimia et Belakma, dans la commune de Besbès qui ont réalisé un rendement de presque 100 q/ha. De même que le jeune Yazid, à Asfour, qui lui, a réalisé 800 q/ha. Mais, le plus grand nombre des agriculteurs sinistrés, attendant leurs indemnisations, étaient restés dans l'expectative, au regard de la complexité des procédures mises en œuvre pour la concrétisation de cette opération, conformément aux instructions de la tutelle qui stipulent clairement d'indemniser les agriculteurs en nature. Pour ce faire, il fallait attendre la phase d'évaluation des dégâts, les expertises et enfin les avis d'appels d'offres. Entre temps, des agriculteurs n'ont pas manqué de manifester leur impatience, obligeant la chambre de l'Agriculture, par le biais de son président Labadlia Saci, à saisir les responsables concernés de la wilaya et le ministère, pour ces indemnisations. De son côté, M. Kourd Yacine, directeur des Services agricoles nous a déclaré que des réunions marathon ont été tenues avec les agriculteurs pour leur expliquer le processus d'indemnisation dont la clôture est prévue le 31 décembre mais peut même aller au-delà, sans compter le comité désigné à cet effet et qui se réunissait chaque mardi. Notre interlocuteur précisera qu'au bout du compte tous ont compris et à partir de la semaine prochaine les concernés dont le nombre dépasse les 3.000 seront convoqués individuellement au siège de la CRMA pour apporter leur contribution à hauteur de 20% de ce qu'ils doivent recevoir. C'est-à-dire que si un agriculteur a perdu 10 vaches dont le prix total, par exemple, est de 200 millions de centimes, l'éleveur doit verser 40 millions ou si le coût de la construction de serre est de 400 millions de centimes, il doit s'acquitter de 80 millions de centimes. CES MESURES, VISANT LA REPRISE DES ACTIVITES AGRICOLES SOUS DE BONS AUSPICES, RISQUENT POUR CERTAINS QUI NE DISPOSENT PAS DE RESSOURCES NECESSAIRES, DE POSER PROBLEME, AU CAS OU ILS N'HONORENT PAS LES 20% EXIGES. |
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