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Environ une vingtaine d'anciens habitants
de l'avenue de Roumanie, reliquat du collectif des exclus du dernier relogement
de 144 familles, à la nouvelle ville Ali Mendjeli, ont organisé un sit-in hier,
devant le cabinet du wali pour réclamer le bénéfice de logements neufs à
l'instar de leurs voisins. Selon un de leurs représentants, ils sont 57
familles à n'avoir toujours pas bénéficié d'appartement dans les nouvelles
cités en construction. « Nous sommes hébergés chez des parents ou des proches
pour certains, dans des hôtels pour d'autres ... » Ceci, non sans faire
remarquer que pourtant la majorité d'entre eux étaient propriétaires de leurs
maisons situées à l'avenue de Roumanie, et dont nombreux sont ceux qui avaient
également des commerces.
Cependant et depuis 2010, disent-ils, date des premières délocalisations des habitants de l'avenue, « nos maisons ont été détruites sans que nous soyons indemnisés ou relogés, à l'instar de nos anciens voisins. Nous avons organisé ce sit-in, pour rappeler notre cas aux autorités et ce, suite à des informations parlant d'un rajout de 60 logements pour les anciens de l'avenue de Roumanie ». Et d'ajouter : « Nous demandons également au wali de trouver une solution à notre cas, car nous ne pouvons plus supporter cette situation qui dure depuis plus de deux ans. Nous sommes au bout du rouleau ». En début d'après-midi, les protestataires n'avaient toujours pas été reçus par le chef de l'Exécutif de la wilaya et continuaient à faire le pied de grue sur le trottoir, jurant de ne pas baisser les bras et «d'y revenir demain et après-demain ? ». |
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