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ASM Oran : La grande désillusion
par M. Zeggai
Nouvel entraîneur. Nouveau bailleur de fonds. Nouveau conseiller du
président du CSA. Nouveau mode de fonctionnement. Ces bouleversements au sein
de l'ASMO ont créé certaines tensions et même un conflit avec les actionnaires
qui brillent par leur absence et s'illustrent par leur silence depuis l'entame
du championnat. Ce mauvais début de saison a t-il un lien avec ces nombreux
changements ? Il est encore prématuré de se prononcer, mais il y a des signes
qui ne trompent pas en football. Résultat ? Quatrième match sans victoire pour
l'ASMO qui n'a engrangé que deux points sur les douze possibles. Un capital
points qui relègue les asémistes en position de lanterne rouge, une place qui
est bien loin de refléter leurs ambitions et leur statut de postulants à l'une
des trois premières places donnant accès à la Ligue 1. Aujourd'hui, les
asémistes, au lieu de regarder vers le haut, se trouvent contraints à chercher
des solutions pour quitter la dernière marche du classement. La réaction des
protégés de Chérif El Ouazani est plus que nécessaire, d'autant plus que
certaines équipes commencent à trouver leur rythme de croisière. Après quatre
matches, notre constat nous amène à dire que l'équipe est en manque d'équilibre
sur le terrain. Ceci a débouché sur une inefficacité offensive qui irrite au
plus haut point l'entraîneur qui devra trouver la solution pour stopper cette
hémorragie. Derrière, les défenseurs donnent des appréhensions et perdent leur
concentration à la moindre incursion adverse. Au milieu du terrain, c'est
l'embouteillage. Les méformes des uns et les limites des autres dans
l'animation du jeu ont sans doute compliqué la situation et les choix du coach
pour créer cette indispensable complémentarité. En un mot, il y a des
insuffisances à combler et des décisions à prendre quant aux choix des joueurs
lequel devra répondre à un certain nombre de critères, car nombre d'éléments
n'évoluent pas à leur aise dans certains postes, c'est du moins ce que nous
avons constaté. A présent, le public asémiste attend avec impatience le plus
escompté de la part des nouvelles recrues. Il faut le dire et pourquoi le nier,
certains anciens joueurs et nouveaux éléments jouent avec un excès de zèle,
alors qu'ils n'ont encore rien prouvé. Sont-ce les conséquences du stage
effectué à Nabeul en Tunisie ? Chérif El Ouazani devra inculquer une certaine
discipline de jeu à ses joueurs et la culture de la gagne. Car, à cette
cadence, c'est une autre désillusion qui se profile à l'horizon. Ce que nous
avons vu à Mostaganem face à l'ESM n'est guère convaincant pour un postulant à
l'accession. Le second but de l'Espérance est venu sur une erreur défensive
monumentale. Ensuite, Chérif El Ouazani a joué sa dernière carte en
dégarnissant son milieu de terrain après l'incorporation de deux attaquants
Raho et Balegh, à la place de deux demi- offensifs, Chaouti et Berramla, mais
en vain. Les illusions se poursuivent pour l'ASMO. Par ailleurs, au sein de la
SSPA, des décisions devront être prises pour mettre fin à ce bras de fer engagé
avec le CSA afin de travailler en étroite collaboration, car il y va de
l'intérêt de l'ASMO. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que,
contrairement à certaines rumeurs, Chérif El Ouazani reste l'entraîneur de
l'ASMO, c'est ce que nous a confirmé l'intéressé lui-même.
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