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A la veille du coup d'envoi du championnat, des présidents de club
montent au créneau et menacent de boycotter la compétition. Ils exigent des
aides de l'Etat après avoir vidé leurs caisses dans le marché des transferts.
Le Forum des clubs professionnels (FCP), qui devrait se réunir la semaine
prochaine, n'écarte pas l'éventualité de recourir au boycott de la compétition.
Le FCP reproche à l'Etat de prendre en charge quatre clubs au détriment des autres. Il s'agit du MC Alger, le MC Oran, le CS Constantine et la JS Saoura, pris en charge par Sonatrach et ses filiales. En fait, le FCP n'a jamais cessé d'exiger des aides de l'Etat pour accompagner les clubs dans le processus de mise en œuvre du professionnalisme en Algérie. Des clubs ayant créé des sociétés sportives par actions (SSPA) et qui comptent toujours et essentiellement sur les aides de l'Etat ! Ces mêmes clubs exigent aussi de la FAF de revoir à la hausse leur quote-part des droits de retransmission télévisuelle. Une revendication somme toute légitime du fait que, de par le monde, la plus grande partie des ressources financières des clubs provient des droits de retransmission TV. Aujourd'hui, à l'approche de la fin du mercato estival, ces clubs se mettent à «mendier» pour ainsi dire. La plupart d'entre eux ont effectué des stages de préparation à l'étranger et ont recruté des joueurs, lesquels bénéficient de salaires mirobolants. Et des joueurs qui sont mieux payés que leurs entraîneurs. Or, ces mêmes joueurs peinent à décrocher un contrat dans les derniers clubs européens. Ils sont royalement payés par des clubs qui se plaignent miraculeusement de leur paupérisation. Une situation paradoxale pour des équipes qui semblent vivre au-dessus de leurs moyens. L'anachronisme semble être le propre du football algérien. |
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