Plus de 3.000
véhicules ont été retirés de la circulation routière depuis le début de l'année
et jusqu'à juin. Redjimi Mohamed, directeur des réseaux de l'établissement national
de contrôle technique des automobiles, a déclaré que 3.174 voitures sont
passées à la trappe sur les 1,679 million de véhicules contrôlés techniquement,
tout au long des 2 premiers trimestres de cette année. Quelque 178.573
véhicules, toutes catégories confondues, ont été retirés définitivement de la
circulation en Algérie depuis 2003 après avoir subi des contrôles techniques,
avait indiqué, en 2009, le ministère des Transports. Le contrôle technique
périodique des véhicules est obligatoire en Algérie, depuis février 2003.
Par ailleurs,
l'invité de l'émission radiophonique « Entretien du jour » de la Chaîne Une a
annoncé que la centaine d'inspections «surprises» de l'Enacta a conduit à la
fermeture définitive de 5 agences agréées de contrôle technique depuis le début
de l'année ainsi que 2 à titre temporaire et la distribution de 9
avertissements pour autant d'agences qui se sont rendues coupables d'erreurs
notamment au niveau du système de gestion. L'année dernière, rappellera M.
Redjimi, 13 agences ont été fermées et 58 contrôleurs techniques radiés. Et
pour mettre un terme à ces dépassements et ces contrôles de complaisance,
l'Enacta a décidé de mettre en œuvre un nouveau système informatique qui mettra
fin à l'implication humaine dans le traitement du contrôle technique automobile
et éviter toute manipulation des résultats. Il a également appelé à « durcir »
le cahier des charges des transports publics pour diminuer le nombre de tués
sur les routes algériennes faisant le parallèle avec le cahier des charges pour
les taxis. M. Redjimi avouera une certaine complaisance de certaines agences de
contrôle en direction de transporteurs publics, pas toujours en règle. Il
soulignera que 25.000 unités, travaillant dans le secteur, ont été déclarées
non conformes sur les 802.000 contrôlées. Rappelons que pour cette année 2012,
les propriétaires de véhicules particuliers immatriculés en 2010 devaient se
présenter au contrôle technique périodique des véhicules automobiles. Faute de
quoi, ils s'exposeraient à des sanctions allant du paiement d'une amende de
20.000 à 50.000 DA, suspension du permis de conduire pour une durée de 2 à 6
mois, à une peine d'emprisonnement de 2 à 6 mois, a déclaré l'Enacta. Notons
que sur les 400 agences agréées, 280 sont opérationnelles et disposent de 438
lignes pour le traitement des véhicules légers sur un total de 639 lignes
installées et implantées à travers l'ensemble du territoire national.