Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

SAÏDA : L'INSALUBRITE GACHE LA FETE

par Ali Kherbache

« A-t-on idée de commémorer le 50ème anniversaire de l'Indépendance et de la Jeunesse dans l'insalubrité repoussante?», se demandent des citoyens, au vu d'un environnement enlaidi par les saletés et les ordures jetées pêle-mêle et à tout bout de champ, dans n'importe quel espace. «Evidemment non et l'exemple vient d'une wilaya voisine qui sent la propreté et l'hygiène criarde, y compris en zone rurale où même les fossés sont nettoyés des détritus et autres vestiges des fans de Bacchus», répondent des usagers de la RN6 qui transitent par Mascara,» qui n'aura pas volé les prix de civisme citoyen et de la salubrité publique «témoigneront des habitués des raids quotidiens chez nos voisins. A Saïda, ville des paradoxes, la saleté et les ordures agressent le citoyen au point d'affecter la santé publique», ce bien-être physique et psychique de l'homme» Enjeu national et même mondial, la Santé publique, basée sur la salubrité, requiert l'adhésion de la population», qui devrait s'éviter des désagréments et se structurer», dira un habitant de la cité «Nasr», révolté par le spectacle désolant des artères et recoins envahis par les ordures et immondices, auxquels s'ajoutent les déblais de fouilles», fruit d'un manque de coordination entre les intervenants», précisera le citoyen désabusé. Même les comités de quartiers et associations», qui se bousculent aux portillons des soutiens en tous genres, dédaignent l'environnement censé être sain, afin que «in sana in corporé sano (esprit sain dans un corps sain) baigne dans un environnement sano où l'épanouissement n'est point freiné par les atteintes à la santé et à la nature. Outre la collecte des ordures qui s'effectue au quotidien, les actions de salubrité ne sont pas légion depuis le milieu de la vingtième décennie. «Et c'est dommage pour la ?ville des eaux», qui ne pourra étaler ses habits neufs, alors que ses beaux souliers piétinent les détritus, en espérant être épargnée par le vent du Sud», conclue le citoyen qui n'ose pas décrire l'état des campagnes et des localités rurales.