Cela a commencé depuis quelques jours, les
commerçants, particulièrement ceux du centre-ville, dénoncent la situation qui
prévaut actuellement dans les rues commerçantes de la ville, d'où entre autres,
les problèmes de l'insalubrité, l'insécurité et surtout l'informel avec ses vendeurs
de tous bords qui squattent quotidiennement les trottoirs et même les couloirs
des bâtiments, explique l'un des initiateurs de ce mouvement de grève : «notre
activité encourt une sérieuse menace devant le phénomène de l'informel, nous
sommes réellement exposés à tous les problèmes», lit-on dans un communiqué
rendu public. Selon ce même interlocuteur, l'UGCA de Annaba est appelée à être
renouvelée. De leur côté, les boulangers, eux aussi, veulent marquer une
journée de débrayage pour un problème d'approvisionnement en farine et surtout,
diront-ils, de la mauvaise qualité du produit.
C'est ainsi, que commerçants et boulangers,
chacun y va de son argument pour justifie leur situation.