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MEDEA : REJUGE, APRES AVOIR ECOPE DE DIX ANS de prison pour meurtre, il est acquitté
par Rabah Benaouda
« Le tribunal
criminel a, à l'issue de ses délibérations, décidé à la majorité de ses membres
d'accorder les circonstances atténuantes les plus larges à l'accusé Mohamed
Tamzi et le déclare non coupable en l'innocentant de la mort de V. Ch. Et de ce
fait prononce l'acquittement en sa faveur». Ainsi s'est terminée l'audience de
la troisième affaire, sur les vingt enrôlées pour cette deuxième session du
tribunal criminel près la cour de justice de Médéa, pour cette année 2012, pour
laquelle comparaissait lundi dernier, le dénommé Mohamed Tamzi, âgé de 36 ans
et demeurant à Ksar El-Boukhari, chef-lieu de daïra, situé à 64 km au sud de
Médéa. Une affaire d'homicide volontaire sur la personne de B. Ch. Et pour
laquelle il avait été condamné, une première fois, à 10 ans de prison. Une
peine pour laquelle Mohamed Tamzi a interjeté appel. Une affaire dont les faits
remontant à cette nuit d'automne du dimanche 12 octobre 2008, dans le quartier
Zaouia à Ksar El Boukhari. Une nuit au cours de laquelle l'accusé surprit la
victime à l'intérieur du garage du domicile familial alors qu'il était minuit
passé. «J'ai entendu un bruit suspect dans le garage où je me rendis
immédiatement. Bien que faiblement éclairé, j'aperçus une silhouette cachée
derrière la citerne d'eau et j'ai demandé alors qui était là. Je ne reçus
aucune réponse. Je me suis avancé et un homme m'apparut: j'ai frappé avec mon
couteau une première fois et c'est au moment où le deuxième coup partait que
j'ai pu voir le visage de cet homme, tout au long de son interrogatoire par le
président du tribunal, M. Mohamed Martil. Des faits pour lesquels le
représentant du ministère public réclamera 20 ans de prison ferme. Une demande
de peine que l'avocat de la défense arrivera, au prix d'une brillante
plaidoirie, à effacer. «La victime, que Dieu ait son âme, était ivre cette
nuit-là. Il avait escaladé la clôture de la maison: était-ce pour voler, pour
tuer ou pour autre chose? C'était une violation de domicile, à minuit passé.
Mon mandant avait agi dans un état de légitime défense auquel lui donnait droit
la loi dans pareil cas. Nous demandons par conséquent, son acquittement pur et
simple». Et ce sera finalement cet acquittement qui a été prononcé en faveur de
Mohamed Tamzi, au grand soulagement de toute sa famille présente à l'audience.
Il aura quand même passé près de quatre ans en prison.
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