|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FEUILLETS ETHNOGRAPHIQUES : CRITIQUE SOMMAIRE D’UNE SOCIOLOGIE OBSOLETE Mehdi Souiah
LIVRES : FAWRA , THAWRA, REFORMES , REVOLUTION, PRINTEMPS…CEUX QUI LES FONT ET CEUX QUI EN PROFITENT Belkacem AHCENE-DJABALLAH
ALGERIE-FRANCE : NOUVEAUX GOUVERNEMENTS, NOUVEAUX RAPPORTS ? Abdelkader Leklek
LA GALERE DES ALGERIENS Kamal Guerroua *
LE PARFUM DES ROSES Ali Brahimi
FACEBOOK, OUTIL DE TRAVAIL, DE JEU, DE MOBILISATION OU DE DRAGUE ? Akram Belkaid : Paris
POUVOIR SANS INSOLENCE EST-CE POSSIBLE CHEZ NOUS ? Mohammed GUETARNI *
ALGERIE, A LA RECONQUETE DE L’INDEPENDANCE ! Brahim Senouci
LA DEONTOLOGIE HOLLANDAISE, LA VERTU NORVEGIENNE ET LA TETINE ALGERIENNE Mohammed Beghdad
LE SCENARIO EST PRESQUE PARFAIT Aissa Hireche
PROBLEMATIQUE ET DILEMME DE LA RENTE ET DE LA COMPETENCE Djerrad Amar
ÇA BOUGE ENFIN AU SAHARA OCCIDENTAL Abed Charef
LE PATRIMOINE DU VILLAGE AÏT HAFEDH! Yazid HADDAR*
POPULISME EN OCCIDENT : LE PEUPLE CONTRE LES ELITES OU PUR MOUVEMENT XENOPHOBE ? Michel Fourriques*
LA CLASSE-TAMPON El Yazid Dib
LE SEPTENNAT DU LMD, PERIODE 2005-2012 Ali Derbala*
|
|
|
|
|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
CHRONIQUE - CRITIQUE EN CONSTRUCTION (3/5)
par T. H.
Jamais
le cinéma français n'a été aussi percutant que cette année à Cannes, et en même
temps jamais il n'a été aussi wesh wesh Maghreb United. Pour faire une critique il faut avoir
du temps (on n'en a plus, il faut déjà rendre la copie) ou de l'audace (oui,
bon l'audace ça va un temps: c'est fini les notules
tapées nerveusement sur son iPhone à bout de batterie pendant les K-K pauses
WC). Pour faire une critique halal il faut penser au contexte et imaginer une
famille algérienne qui entre deux préparatifs de ramadan tomberait sur un
compte rendu d'un film où il est question de viol, de harcèlement sexuel et de chantage
à la sextape. Ceux qui on
vu le moyen-métrage Haramiste d'Antoine Desrosières, histoire délirante de deux jeunes filles qui
parlent de religion, d'Islam, de voile, des garçons et de sexe peuvent aisément
deviner pourquoi A genoux les gars du même Antoine Desrosières
présenté à Un Certain Regard n'est pas du tout le film vicieux ou «douteux»
qu'une paresseuse presse de droite condamne sous prétexte d'apologie du viol et
autres glorification du machisme supposé des jeunes Arabes de la France prolo
des cités. Au contraire, A genoux les gars est une féroce comédie féministe qui
a bien raison de se moquer d'abord de ceux qui nourrissent le mal en faisant
semblant de le condamner. Pour faire une bonne critique il ne
s'agit pas comme ici de dégager les grandes lignes, il faut aller jusqu'au bout
de ses idées et développer un bon argumentaire avec des formules qui claquent,
prélever quelques fragments significatifs sans spoiler le film, trouver matière
à comparer le propos du film que personne n'a vu avec une autre œuvre
artistique supposément connue des lecteurs, glisser une citation d'une
célébrité, ou deux s'il le faut ( Mon conseil, opter pour la parité, c'est très
tendance, genre si vous prenez une phrase piquée de chez Kamel Francfort Daoud,
n'oubliez pas de la contrebalancer avec une formule empruntée à Sarah La
Kabylie vaincra Haïdar). Mais surtout pour
faire une bonne critique il ne faut pas oublier son cellulaire aux chiottes.
C'est essentiel.
| |
|