Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
1-Biyouna est un homme et demi...
La comédienne Biyouna retravaille enfin avec son réalisateur fétiche Nadir Moknéche (après «Le Harem de Mme Osmane», «Viva l'Algérie» et «Délice Paloma). Elle tourne en ce moment à Paris «Lola Pater», titre provisoire d'un film qui va sans doute provoquer des remous et quelques débandades (ou le contraire, allez savoir). C'est l'histoire d'un jeune beur (Tewfik Jellab) élevé par sa mère française qui décide à 24 ans d'aller à la rencontre de son père algérien qu'il n'a pratiquement pas connu. Il finira par le retrouver dans un bouge de Pigalle, en travesti. C'est Biyouna qui joue le rôle du père, on a compris. Ensuite, la comédienne enchaînera sous la direction de Rachid Bouchareb «Le flic de Belleville», une comédie dont le tournage est prévu cet automne entre Paris et Miami. Biyouna jouera cette fois la mère de la super-star du moment Omar Sy. Jouer le père d'un beur, la mère d'un black, ou même la grand-mère énuque et borgne de Janitou, Biyouna peut le faire. Réussir un film qui ne soit pas un sous-Almodovar à la sauce Chouchou, c'est tout ce que l'on souhaite à Nadir Moknèche. Quant à Si Omar Sy, on lui souhaite juste «Bonne Chance», il comprendra en temps voulu. 2- Les soucis des sans-sosies Kader, un des 400 agents de sécurité du Palais du Festival ressemble trop à un jeune chanteur gitan qui, paraît-il, fait fureur chez les jeunes de France, Benji ou quelque chose de ce genre. Quand il ne palpe pas les festivaliers à l'entrée du Palais des Festivals le sosie de Blidji est étudiant en droit à Nice. Ce qui ne l'empêche pas d'être escroc avant l'heure ( tous pareils, de Koléa à Cologne, en passant par Cannes-la-Bocca, NDKD) : Kader n'aime rien tant que de se faire passer pour le chanteur Bamby afin de «pécho» les ménagères de moins de 18 ans. C'est ce qu'il a déclaré en exclusivité à l'envoyé spécial du Quotidien d'Oran qui, lui, n'a pas de sosie sur place, information hélas avérée, dont nous refusons d'en tirer une quelconque conclusion. Par ailleurs, dans un night-club cannois, un concours de sosies de Xavier Dolan était organisé. Les candidats sont venus de partout et certains prenaient la choses très au sérieux. On ne sait pas qui a gagné au final et qu'est-ce qu'on gagne au juste dans ce genre de concours car on est rentré plutôt se coucher. Sur le chemin, une hallucination : partout le long de la Croisette des sosies de Hind O prennent des selfies avec tous les vigiles réquisitionnés pour les fêtes cannoises. 3- Un communiqué des forces vives de la famille Tamzali On n'a pas encore vu le court-métrage de Damien Ounouri, «Kindil Al Bahr», le seul film algérien retenu à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs, mais on a déjà reçu un communiqué le concernant - qu'une amie nous prie d'insérer aussi vite que possible sous peine de ne plus être notre amie. «Les Ateliers Sauvages sont heureux que leur première action en faveur du cinéma, le soutien de «Kindil» de Damien Ounouri, scénario Adila Bendimerad sur une idée d'Adel Bentounsi, commence si brillamment sa carrière. Notre action pour le cinéma se poursuivra. Ainsi sera créée une bourse d'aide à l'écriture avec résidence aux Ateliers Sauvages d'un mois. Cette bourse «Les Ateliers Sauvages-Hafid Tamzali» se mettra en place en coopération avec les forces vives du cinéma algérien et en premier lieu avec Les Rencontres cinématographiques de Bejaia.» |
|