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A Cannes, c'est aussi le festival des rumeurs les plus folles et des
révélations les plus invraisemblables...
- Chawki Amari, selon les rumeurs les plus persistantes, aurait accepté des scènes de nu très explicites, de face et de dos, dans «Fatima», le très attendu film de Philippe Faucon où il tient le rôle de l'ex-mari de la protagoniste principale. A peine arrivé à Cannes, le journaliste, écrivain et désormais comédien aurait abusé, le mot est faible, de la naïveté de Nafissa Daba-Dialou, une femme de chambre ordinaire qui travaille au Sofitel de Cannes. La police le recherche activement, non pas pour une quelconque infraction d'ordre sexuel mais pour avoir souillé la moquette de la suite royale tout en chantant «La Marseillaise» en kabyle. Le fuyard aurait été aperçu en train de prendre le dernier train pour l'Espagne sans doute pour rejoindre son pays en harrag, mais à contre-courant. Comme d'habitude. - «Le jour où je te raconterai comment j'ai refusé d'aller à Cannes, tu vas rester bouche bée, ispice de langue de péripatéticienne !». Par cette missive balancée sur Fesse-book, Vampia Spiritsky (une critique arabisante qui s'exprime en langue française) prouverait que contrairement à ce que l'on croit à Cannes, l'envoyé spécial du Quotidien d'Oran n'aurait pas que des amis. - Le cinéaste Ahmed Rachedi serait sur le point de tourner un film sur le Moudjahid Ahmed Rachedi. Le titre serait déjà trouvé «Rachedi Al Jazaïri». Le Ministère des Anciens Anciens a donné beaucoup d'argent pour que cette production puisse se monter dans des délais raisonnables. En revanche, on ne sait pas qui va incarner Ahmed Rachedi à l'écran: « J'hésite entre mon fils et moi-même» aurait répondu humblement l'intéressé dans un souci de faire des économies au contribuable. - Moment de panique indescriptible hier lors de la présentation des premières images de «L'Algérie vue d'en haut» de Yann Arthus Bertrand au Pavillon de l'Algérie. Même vue de très haut, on distingue parfaitement les crevasses, les trous béants, les pots-de-vin et autres anomalies dans le tracé de l'autoroute Est-Ouest. En revanche, on ne distingue pas du tout la Maison de feu Matoub Lounès, ce qui risque de créer des troubles dont le pays se serait bien passé. - Incroyable, mais vrai. Voilà comment le correspondant de l'APS se présente à Yann Arthus Bertrand avant de l'interviewer: «Je travaille pour l'agence APS, qui est la voix officielle de l'Etat algérien». Autant vous dire que pour les messages qu'il voulait faire passer, Yann Arthus Bertrand semblait soudain plus intéressé par le journaliste de l'APS que par l'envoyé spécial du Quotidien d'Oran, en pré-retraite annoncée certes, mais ce n'est pas une raison ! |
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