L'opération de
démolition des habitations sérieusement affectées par les crues du mois
d'octobre de l'année écoulée, menée depuis tambour-battant tire à sa fin.
Délicate mission pour la daïra qui a due user de tous les moyens pour
convaincre leurs occupants de les évacuer puisqu'elles menaçaient de s'écrouler
à tout moment. Et pour les faire changer d'avis pour leur transfert soit vers
le centre de transit ou soit vers un centre d'accueil, ce n'était pas une mince
affaire pour le chef de daïra. 1.840 habitations situées de part et d'autre de
l'Oued et dont quelques unes étaient signalées pour leur état de vétusté très
avancé après le déluge, ont été expertisées une à une par plusieurs équipes du
C.T.C dépêchées sur les lieux quelques jours seulement après le sinistre et
classées par la suite par catégorie selon leur état. 299 d'entre elles,
figurent dans la catégorie «rouge», 305 autres dans celle désignée comme
«orange» ont vu leurs occupants recasés dans des logements sociaux fraîchement
réceptionnés, tandis que les 1.230 restantes, situées dans des zones non
inondables, entre «orange et vert», leurs propriétaires bénéficieront d'une
aide financière, destinée aux grosses réparations et enfin à leur réhabilitation.
De son côté, l'APC est sur le point d'achever une seconde opération de
démolition de 150 habitations sérieusement endommagées et ceci dans le souci
d'éradiquer l'habitat précaire afin qu'elles ne soient plus réoccupées par
d'éventuels faux sinistrés. L'on a appris que plus d'une vingtaine de cas ont
été identifiés et délogés. Pour l'heure, plus de 500 familles ont pu bénéficier
d'un toit et la dernière opération de recasement des sinistrés sera clôturée
dès que l'assainissement des listes sera achevée. De nombreuses familles, sans
domicile fixe et issues des wilayate limitrophes se sont introduites par
effraction dans ces listes et il fallait pour la daïra éplucher le dossier de
chaque sinistré et ce n'est pas une mince affaire.