Plusieurs quartiers de la ville des ponts ont connu, durant la semaine
qui vient de s'écouler, des perturbations dans l'alimentation en eau potable
qui ont duré plus ou moins longtemps et provoqué des protestations de citoyens
en cette période des chaleurs où ce liquide vital devient une denrée précieuse
et indispensable. Cette situation a suscité, évidemment, des critiques chez les
abonnés touchés et a fini par faire réagir les responsables de la Société de
l'eau et de l'assainissement de Constantine (SEACO) en les obligeant pour donner
des explications sur cette situation. Ainsi, selon M. Valin, directeur général
de cette entreprise qui est intervenu, jeudi, sur les ondes de la radio
régionale de Constantine, «qu'il ne s'agit pas de pannes proprement dites mais
de perturbations momentanées et localisées qui ont été rendues incontournables
par des travaux de raccordement de conduites entrant dans le cadre de la
réalisation du chantier du tramway constantinois menée par l'entreprise
italienne Pizarotti. «Nous travaillons sans relâche depuis quarante huit
heures, déjà avec cette entreprise pour réaliser ce raccordement sur la
conduite de la cité Mentouri», a expliqué le DG de la Seaco. Ce dernier signale
que les travaux en question sont très importants pour la future alimentation de
la ville en eau et en continu. Au plus tard, a rassuré l'intervenant, les
habitants des quartiers, qui ont été touchés par les restrictions, seront
rétablis. «Nous avons déjà pris des dispositions dans ce sens en réalimentant
une partie de la population du plateau Mansourah et de Bab-El-Kantara à partir
de la station de Hamma-Bouziane via Békira. Pour les autres quartiers,
l'alimentation, a-t-il assuré, sera rétablie progressivement. Ces affirmations
ont été corroborées par les informations recueillies, hier matin, au niveau des
habitants de plusieurs quartiers, au niveau de Bab-el-Kantara, Mansourah et
Sidi-Mabrouk notamment, où l'eau a coulé dans les robinets, du matin jusqu'à
midi, ont assuré les citoyens que nous avons contactés. «Même par intermittence
disent-ils, nous recevons de l'eau assez régulièrement».