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Après la victoire écrasante du FLN aux législatives du 10 mai, la
procédure de «destitution» de Abdelaziz Belkhadem sera-t-elle menée à terme ?
«Il faut être très sérieux, prendre du recul, attendre les résultats définitifs
que va déclarer le Conseil constitutionnel, voir comment les choses vont se
dérouler, après on reviendra aux affaires internes du parti, dont le problème
reste entier», affirme Salah Goudjil, un des frondeurs contre l'actuel SG du
FLN.
«Nous nous félicitons que le peuple ait voté FLN, mais il faut un parti fort derrière», ajoute M. Goudjil en préconisant le «renforcement du parti». Sera-t-il encore possible de demander le départ de Belkhadem après cette victoire électorale ? «Non, le peuple a voté FLN, pas Belkhadem, ni personne d'autre. En sillonnant les bureaux de vote, dans 4 à 5 wilayas, les gens votaient pour le parti. Pour eux, ils réclamaient la liste FLN, sans chercher à savoir qui est en tête de liste», ajoute M. Goudjil. Selon lui, il y a plusieurs procédures pour réclamer le départ du SG, mais le plus important à ses yeux c'est «de revenir à la base, source de toute légitimité». Il existe, dit-il, la procédure du Comité central (CC), qui prévoit une réunion le 19 mai, et celle du Bureau politique (BP). Goudjil affirme n'être «dans aucune des deux procédures». Pour lui, «la légitimité concerne aussi les structures du FLN». «Il faut reprendre tout, de la base au sommet. Il y a des Kasmas fermées actuellement. Quand il y a une crise au sein d'un parti, il faut revenir vers la base qui doit pouvoir s'exprimer clairement. Car il ne faut pas seulement changer de SG ou de bureau politique, il faudra aller vers un congrès», conclut Salah Goudjil. |
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