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Les saisons se suivent et se ressemblent pour le club phare de la ville
frontalière qui n'arrive plus à trouver ses marques dans le championnat de la
division nationale amateur. Ayant tracé pour objectif l'accession, comme chaque
saison d'ailleurs, l'IRBM a terminé la compétition à la 4ème place
conjointement avec l'OM Arzew, totalisant 40 pts en 26 matches joués(12 gagnés,
04 nuls et 10 défaites).
La barre technique a connue une valse d'entraineurs, à savoir Djamel Benchadli qui a conduit le groupe lors de la préparation d'avant saison avant de rendre le tablier quelques jours seulement avant le début de l'exercice, pour être remplacé par Cherif Hadjar qui fut à son tour remercié à la fin du cycle aller puis relayé par Bendoukha durant la phase retour. Un bilan mitigé pour un club qui dispose de tous les atouts pour jouer les premiers rôles dans un championnat où le niveau est tout juste moyen. Mais diront les nostalgiques et les fans du club, à l'IRBM, ce n'est pas une question de moyens dont souffre ce club, mais plutôt une crise d'hommes capables de mener le club à bon port. « Les dirigeants actuels ont montré leurs limites, il est temps qu'ils laissent la place à d'autres plus compétents. Car à les entendre à chaque début de saison, l'on croit que notre équipe tel un rouleau compresseur va balayer tout sur son chemin et accéder. Mais entre le rêve et la réalité il y'a tout un fossé. Ils nous ont de tout temps berné par leurs belles paroles. Hélas, nous ne croyons plus au père Noël, la preuve l'IRBM n'a jamais connue l'indifférence de ses fans comme ce fut le cas cette saison, où l'équipe évoluait devant des tribunes quasi-vides. Nous sommes contre le départ de Boualem Laalem. Nous le soutenons à condition qu'il donne un grand coup de pied dans la fourmilière que ce soit au niveau de l'effectif, où certains joueurs ne méritent pas d'endosser le maillot vert et blanc et aussi des dirigeants qui doivent savoir que l'IRBM n'est pas une propriété privée. C'est tout à fait normal quand on échoue dans sa politique, on est obligé de laisser la place à d'autres. Certains croient qu'après leur départ , ce sera le déluge. Nous leur répondons que l'IRBM est en activité depuis 1928 et le restera toujours. Maghnia est une grande ville qui mérite d'être représentée au moins en Ligue 2 professionnelle et cela ne sera possible qu'avec le concours de tout le monde. Mais si les gens trouvent que ce club n'a pas les moyens pour jouer l'accession, au moins que l'on soit franc avec les fans et ne pas les faire rêver » dira un groupe de supporters déçus par le parcours de leur équipe. Le vent du changement soufflera- t-il enfin dans la maison de l'ittihad ? Attendons pour voir. |
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