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Quelques dizaines
de protestataires ont tenu un sit-in devant le siège du ministère de l'Energie
à Alger. Cela fait déjà quelques mois que le personnel (administrateurs et
chercheurs) du Commissariat à l'énergie atomique réclame un statut qui régit
leur relation de travail avec leur employeur. Les représentants syndicaux du
COMENA, rencontrés hier sur les lieux, se disent inquiets pour leur avenir. La
solution à ce conflit réside, selon eux, dans l'ouverture d'un dialogue entre
l'employeur et le personnel du COMENA afin de revoir le statut soumis au
gouvernement.
Un statut, soutiennent-ils, qui ne prend en considération ni les suggestions ni encore les revendications des chercheurs. Pis, ce statut qualifié d'unilatéral par les grévistes « remettrait en cause des droits acquis et cela en contradiction avec les lois », estiment ces syndicalistes. L'on soupçonne que ce statut, s'il vient d'être promulgué et appliqué, aura pour effet un bouleversement avec des répercussions négatives sur leur catégorie professionnelle. Considéré comme personnel spécifique, le personnel du COMENA n'est régi ni par la loi 06-03 régissant les relations dans la fonction publique ni par la loi 90-03 régissant les relations de travail du secteur économique. Les centres de recherche de Tamanrasset, de Aïn Oussera et d'Alger ont observé cette journée de protestation. |
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