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C'est avec un peu d'humour, beaucoup d'appréhension et surtout beaucoup
de questions que de nombreux Constantinois, jeunes et moins jeunes, rencontrés
dans les rues ou devant les panneaux d'affichage des partis candidats aux
élections législatives, ainsi que dans quelques cafés de la ville, se sont
exprimés sur ces futures échéances électorales.
Ainsi, des jeunes dont quelques-uns se disent chômeurs, qui commentaient devant les panneaux d'affichage des candidats, ne cessaient de se questionner sur ces derniers, dont disent-ils, certains ont été entendus lors des derniers meetings. « Ce sont des inconnus pour nous. Et selon leurs dires, ils nous promettent monts et merveilles pour notre avenir qui, faut-il le souligner, est assez sombre, avec ce chômage endémique, le manque de structures de loisirs, des jeunes qui ne peuvent se marier faute de logement, etc». D'autres par contre, disent «douter de ces promesses car c'est une vieille rengaine que nous avons déjà entendue. Rien ne nous prouve que cela va changer». Deux ou trois retraités qui se rendaient à la grande poste pour toucher leur pension, ont vivement critiqué «ces futurs élus, qui n'ont pas dit un seul mot sur les personnes du troisième âge dont plusieurs d'entre elles vivent dans la misère. C'est bien de parler des jeunes et des femmes, mais qu'en est-il pour nous ? Une retraite de misère, pour bon nombre d'entre nous, la vie qui devient de plus en plus chère et notre pension qui ne permet plus de boucler les fins de mois, c'est aussi un sujet d'actualité». Des fonctionnaires et des travailleurs se sont montrés plus sévères dans leurs conclusions. «Des promesses, encore des promesses et toujours des promesses. Mais est ce que ces futurs législateurs pourront faire quelque chose de mieux pour améliorer le sort du pays. Avec cette pléthore de partis en lice, y aura-t-il une majorité digne de ce nom qui pourra légiférer ?» D'autres pensent que ce seront encore les poids lourds qui vont l'emporter comme d'habitude? Questionnés sur leur participation au vote, les avis de nos interlocuteurs étaient variés. Si certains d'entre eux «pensent aller voter», d'autres «hésitent encore» et d'autres encore disent «probablement s'abstenir». |
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