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Le «Boulevard de l'hôpital»,
situé au centre-ville de Médéa, sur les côtés duquel se trouvent notamment
l'établissement public hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf, l'Institut national
supérieur paramédical et le siège de la direction de la société de distribution
de l'électricité et du gaz ainsi que son centre payeur, se trouve, aujourd'hui,
dans un état de totale anarchie.
Une anarchie dont les causes essentielles résident dans le développement de ce commerce informel et ce stationnement anarchique qui causent énormément de désagréments aussi bien aux visiteurs de cet établissement hospitalier, aux stagiaires et à l'administration de l'institut paramédical qu'aux citoyens venant s'acquitter de leurs redevances d'électricité. Un commerce informel dont nous n'avons jamais cessé de dire que, vu les difficiles conjonctures économiques et sociales que vit actuellement notre pays, c'est «une plaie indispensable» à même de garantir, plus ou moins, la paix sociale. Momentanément mais pas indéfiniment. Et là, les pouvoirs publics se doivent de réagir devant des cas, comme celui que nous évoquons aujourd'hui, qui n'admettent aucun consensus. Ceci à l'exemple des alentours immédiats de cet établissement hospitalier et surtout, plus grave encore, l'entrée de cet établissement paramédical. Un commerce informel dont plusieurs baraques et étals de fortune bloquent presque l'accès à cet institut paramédical, entraînant quotidiennement des palabres, et quelquefois des accrochages mêmes, entre ses responsables ainsi que les élèves stagiaires, les filles notamment, et ces revendeurs occasionnels. |
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