Né en 1916 dans le
quartier populaire de «Tigdit», Othmane Hamou a déjà appris le Saint Coran
quand il était âgé à peine de10 ans sous les consignes de son père «Hbibi»,
homme de religion. Il avait rejoint, par la suite, la ville de Chlef (El Asnam)
pour approfondir ses connaissances. Il avait côtoyé les plus grandes figures de
l'époque, à l'image de «Cheikh Sahnoune». Il s'était attelé, pendant sa
carrière, à inculquer un islam modéré à ses centaines d' élèves. Vers la fin
des années 40, il rencontra, à Mostaganem, «El Bachir El Ibrahimi» et «El Arbi
Tébessi». En 1957, «Othmane Hamou» fut arrêté par l'armée coloniale à
l'intérieur de sa bijouterie à «Tigdit» et fut torturé des semaines durant. Une
fois la guerre de la libération achevée, il continua sa noble mission:
apprendre à ses élèves les «Dourouss» du Saint Coran. Par la suite, il avait
fait la connaissance du Cheikh «Zoubir» d'Oran, et aussi du Cheikh «El Imam «El
Yabess» de «Sidi Bel Abbès». A l'extérieur du pays, il avait rencontré, à
plusieurs reprises, à la Mecque où il accomplissait son pèlerinage de 2 mois
tous les ans, El Cheikh El Rafaoui d'Arabie saoudite et aussi le grand savant
et Mufti d'origine algérienne à «El Medina El Mounaouara» ( Arabie Saoudite),
«Abou Bakr El Djazaïri», en 1965. Il s'envola, en Palestine, pour accomplir la
prière à El Kods El Charif. Son rêve d'enfance fut réalisé: «Othmane Hamou»
édifia une mosquée où il recevait, quotidiennement, Cheikh «Bel Hlouche» et
«Cheikh El Mesbahi». Il avait transmis à ses élèves un islam modéré de
rassemblement et aussi d'union. Il s'est éteint à l'âge de 96 ans en récitant
le Coran 10 jours plutôt chez lui, à Mostaganem.