Un programme de
réhabilitation et d'extension des superficies du chêne-liège, à travers
plusieurs communes de la wilaya, sera lancé très prochainement, a-t-on appris
de la Conservation des Forêts de Chlef. S'étalant sur trois ans à compter de
cette année (2012-2014), le programme en question vise un reboisement de 3.615
hectares de chêne-liège. Les zones concernées par ces plantations sont le
djebel Bissa, dans la commune de Zéboudja, Saâdia à Ouled Ben Abdelkader,
Gergour à Béni-Haoua, Taghzoult à Talassa, Karoun à Bou-Kader, Ténès, La Marsa
et enfin, El-Guelta. En 2012, la Conservation des Forêts prévoit la plantation
de 200 hectares de chêne-liège et 400 hectares de repeuplement. Quant au
potentiel productif de la subérine au niveau de la wilaya de Chlef, sa moyenne
oscille entre 300 et 400 quintaux par an. Il faut noter que la production du
chêne-liège a connu une nette régression, passant de 880 quintaux en 1997 à 300
quintaux en 2011. Selon un cadre de la Conservation des Forêts, plusieurs
facteurs sont à l'origine de cette baisse de production. En premier lieu, note
notre interlocuteur, il y a le feu qui est à l'origine de la perte d'une grande
partie du patrimoine forestier, s'en suit le vieillissement des arbres et
enfin, la manière dont sont faites les coupes qui peuvent être fatales pour
l'arbre si elles ne sont pas effectuées suivant une méthode bien définie. A ce
sujet, il faut savoir que c'est l'Entreprise algérienne du génie rural (EAGR)
qui procède aux coupes du chêne-liège. Cette dernière doit respecter les
cahiers des charges préalablement établis. Toujours selon notre interlocuteur,
l'opportunité est donnée aux transformateurs afin de procéder à l'exploitation
des lièges, car la filière économique favorise l'emploi, et pèse sur le tissu
macro et micro-économique de la région.