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Parti de quelques
collaborateurs et d'un nombre modeste de clients, en 2002, le cabinet
international KPMG, de prestations de services d'audit, fiscaux et de conseil,
boucle sa dixième année de présence en Algérie. Il affiche désormais, une
centaine de collaborateurs, 1.100 clients, et un chiffre d'affaires de près
d'un demi-milliard de dinars, selon Ramzi Ouali, Associé ? Administrateur et
responsable du département juridique et fiscal chez KPMG Algérie, lors d'une
conférence de presse dédiée à la présentation des résultats de 2011.
Selon Ramzi Ouali, le chiffre d'affaires (CA), réalisé par KPMG Algérie, en 2011, est de «483 millions de dinars, dont un peu plus de «10% (soit 50 millions DA)» ont été «consacrés à la formation continue et à la formation professionnelle» des collaborateurs du cabinet. Le C.A de 2011 est en légère baisse par rapport à celui de 2010 «qui s'est élevé à 486.872.754 DA, soit environ 6 millions de dollars». Après un premier contrat, signé en 1998 avec une holding mécanique, le cabinet international a lancé KPMG Algérie en 2002. Si le démarrage a été «difficile», comme l'a avoué le P-DG de KPMG Algérie, Jean-Marie Pinel, dans un entretien accordé, il y a deux ans, au «Quotidien d'Oran» et «Maghreb Emergent», la vitesse de croisière a été atteinte à partir de 2004. Résultat, le portefeuille client de KPMG Algérie est passé de 80 à 1.100, à fin 2011. Les sociétés étrangères ou nationales (publiques et privées), faisant partie du portefeuille de KPMG Algérie «activent dans différents secteurs tels que les finances (banques et assurances), l'industrie pharmaceutique, le secteur des hydrocarbures et l'immobilier». Aussi, parmi les 100 collaborateurs que compte actuellement KPMG Algérie, dans ses bureaux d'Alger et d'Oran, 98% sont des Algériens, contre 75% d'étrangers en 2002. Le cabinet compte également 2 associés algériens sur 7. Les collaborateurs algériens sont recrutés dans les grandes écoles et universités algériennes. Après des tests concluants, certains sont même parrainés alors qu'ils sont encore étudiants. Parmi les établissements où recrute KPMG Algérie, la plupart ont «pour vocation de préparer à l'exercice des fonctions managériales» comme l'Ecole supérieure de Banque, l'Ecole supérieure de Commerce, le MDI Business School, et l'Ecole supérieure algérienne des Affaires. Mais il arrive aussi que, pour des besoins en connaissances techniques notamment l'informatique et les systèmes d'information (SI), KPMG recrute à l'Ecole nationale polytechnique et dans d'autres instituts technologiques algériens. Une fois recrutés, les collaborateurs «sont formés aux standards internationaux» avec l'objectif «qu'ils deviennent responsables d'une activité» de KPMG Algérie, précise M. Ouali. Avec des compétences algériennes, KPMG Algérie a pu aussi décrocher des contrats à l'étranger, «aussi bien en Europe (France, Espagne) qu'en Afrique Subsaharienne (Mali, Niger, Cameroun)». Compte tenu de son développement, en nombre de clients et de collaborateurs, KPMG Algérie a lancé la construction de son siège «plus adapté et conforme aux normes internationales pour recevoir chacun des collaborateurs de KPMG». Situé dans le quartier des Affaires de Bab Ezzouar, l'immeuble de KPMG Algérie, d'une superficie de 12.000 m2, sera inauguré en 2013. Ce siège, construit pour la coquette somme de 1,5 milliard de DA, devrait permettre «à long terme» de «centrer sur Alger la formation KPMG pour l'ensemble du Maghreb». Le cabinet KPMG fait partie des «Big Four» (Ernst & Young, Deloitte, et PricewaterhouseCoopers) présents également en Algérie. |
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