La compagnie pharmaceutique internationale, AstraZeneca, et la société
algérienne, Biopharm, ont signé, hier, un accord de partenariat pour la
production de médicaments dans la région d'Alger. La cérémonie de signature
entre les deux parties a vu la présence des ministres de l'Industrie et de la
Santé ainsi que les ambassadeurs de Suède et de Grande-Bretagne. Le document a
été signé par M. Abdelmadjid Kerrar, président du groupe Biopharm, et M. Tarek
Rabah, vice-président d'AstraZeneca pour la région Afrique et Moyen-Orient. Ce
dernier indiquera, lors de son intervention, que les décisions de l'entreprise
qu'il représente vont dans le sens de la politique du pays de moderniser et de
développer l'industrie pharmaceutique et la rendre plus innovante et de qualité.
Le représentant de Biopharm, Abdelmadjid Kerrar, signalera «l'important
investissement, que devait effectuer la compagnie pharmaceutique
anglo-suédoise, apportera un réel transfert technologique et de savoir-faire».
Plusieurs raisons plaident pour la mise en place de l'usine dans des délais
raisonnables et commencer la production. L'urgence se situe également dans la
production de certains produits pharmaceutiques dont les ruptures de stocks
sont récurrentes, ces dernières années. En l'absence d'une production locale,
il est impossible de parer à ces ruptures. Biopharm Algérie et AstraZeneca, un
des leaders mondiaux dans la recherche et la production de produits
pharmaceutiques, se proposent à travers leur partenariat de fabriquer des
médicaments destinés aux pathologies cardiovasculaires, neurologiques et
oncologiques.