Le palais des expositions de la Sonatrach d'Oran a été hier le théâtre d'une rencontre entre les membres de la Fondation de l'équipe du FLN, représentée par Rachid Mekhloufi, Zouba, Soukhane, Rouai, Amara, Bekhloufi, Kerroum, Maouche et autres anciens internationaux Oranais. La présence de l'ex star de Saint-Etienne à Oran était une occasion pour nous éclairer sur la situation du football national ainsi que d'autres sujets d'actualité .Rachid Mekhloufi n'a pas manqué en premier de réitérer son soutien à Rabah Madjer. «Logiquement et en tenant compte des critères, on ne peut trouver mieux pour notre football. Le problème c'est que Madjer ne peut figurer au sein d'une structure qui est en inadéquation avec son profil . Je le vois dans le domaine technique, par exemple en tant que DTN ou sélectionneur national. Mais il faudrait qu'il y ait des responsables qui parlent le même langage et qu'ils aient la même vision que lui. Je dirai que c'est une grande erreur de l'associer avec des dirigeants qui ne sont pas sur la même longueur d'ondes que lui», dira t-il. A propos de la politique préconisée actuellement, Mekhloufi affirmera que ?' c'est une politique de destruction comme en témoigne la déperdition des jeunes footballeurs. La prospection à l'étranger n'est pas une solution. Mais vous savez en politique, chacun a sa façon de voir les choses Je l'ai toujours dit et je le répète, il faudrait qu'il y ait une réelle volonté politique pour sortir le football algérien de son marasme. A cet effet, en tant que membre de la Fondation de l'équipe du FLN, personne n'a osé nous recevoir pour dresser un état des lieux et débattre de la situation. En l'état actuel des choses, seul le président de la République est en mesure d'intervenir pour une meilleure gestion des affaires de notre football, car en Algérie, la pâte existe». Rachid Mekhloufi signe et persiste : « je soutiendrai toujours Madjer dans l'intérêt du football national. Personnellement, même si je n'ai été que rarement sollicité par les responsables du football, il n'en demeure pas moins que je n'ai jamais haussé le ton. Seul l'intérêt de l'Algérie prévaut et c'est pour cette raison que je soutiens tous ceux que je juge capable d'apporter un plus à notre football». Pour Mekhloufi, la lutte pour remettre le football sur de bons rails et assurer son avenir ne fait que commencer comme en témoigne la création des écoles de football à travers le territoire national. «Nous nous sommes sacrifiés pour l'Algérie et nous continuerons à le faire. Nous avons écrit l'histoire du football Algérien et contribué à la révolution de notre pays. Il est donc de notre devoir de s'impliquer pour redresser la situation du football algérien», conclura t-il.