|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Combien d'économistes en Occident n'ont pas cessé de dénoncer les politiques d'austérité pratiquées dans les pays occidentaux, en particulier en Europe. Le prix Nobel Joseph Stiglitz s'est même insurgé contre le nouvel concept en vogue «la stagnation séculaire». (1) En effet, depuis son fameux discours, en novembre 2013, l'ancien candidat à la présidence de la Fed, Lawrence Summers, a tenu un discours particulièrement pessimiste (et de grande qualité) à la quatorzième conférence Jacques Polak du FMI et ses propos ont suscité de nombreux commentaires sur la toile. Il y suggérait en effet que les économies avancées sont en fait promises à «une stagnation séculaire» (secular stagnation) depuis plusieurs décennies. Selon Summers, la Grande Récession n'a pas été une rupture, mais un véritable « retour à la normale». Et que dit Joseph Stiglitz ? «Peu après l'explosion de la crise financière mondiale en 2008, j'en avertissais certains sur le risque de voir s'installer un malaise à la japonaise ? croissance lente et revenus quasi-stagnants pour les années à venir ? à moins que les bonnes politiques ne soient mises en œuvre. Bien que des deux côtés de l'Atlantique les dirigeants aient affirmé avoir tiré les leçons de l'expérience japonaise, ils se sont empressés de reproduire certaines des mêmes erreurs. Et voici que désormais, l'ancien haut fonctionnaire américain et économiste Larry Summers lui-même évoque un risque de stagnation séculaire. Le point fondamental que j'ai soulevé il y a une demi-décennie consistait à affirmer que l'économie américaine, au sens fondamental du terme, était en réalité malade avant même la survenance de la crise : seule une bulle du prix des actifs, engendrée par le laxisme de la réglementation et la faiblesse des taux d'intérêt, permettait à l'économie de sembler robuste. Or, sous la surface, de nombreuses difficultés s'accumulaient : inégalités croissantes, besoins non satisfaits en matière de réformes structurelles (nécessité de faire passer une économie basée sur le secteur manufacturier à une économie des services, ainsi que d'adaptation par rapport à des avantages comparatifs mondiaux en pleine évolution) ; persistance des déséquilibres globaux et, enfin, existence d'un système financier ayant davantage tendance à spéculer qu'à réaliser des investissements susceptibles de créer de l'emploi, d'accroître la productivité et de redéployer les excédents afin de maximiser les rendements sociaux. Les réponses apportées par les responsables politiques face à la crise ont échoué à appréhender ces problématiques. Pire encore, elles en ont exacerbé certaines et créé de nouvelles -et pas seulement aux États-Unis. En a résulté un endettement accru au sein de nombreux États, l'effondrement du PIB mettant à mal le revenu des gouvernements. Par ailleurs, le sous-investissement caractérisant à la fois les secteurs public et privé a fait naître toute une génération de jeunes individus confrontés à des années d'inactivité et d'aliénation de plus en plus manifestes, à un moment de leur existence où ils auraient été censés parfaire leurs compétences et accroître leur productivité.» En fin de compte, le réquisitoire de Joseph Stiglitz rejoint le discours de Larry Summers. Il faut rappeler que Larry Summers a été secrétaire au Trésor en 1999 sous Clinton et chef du Conseil économique national dans l'administration d'Obama. Deux éminents économistes qui savent de quoi il retourne sur le plan économique mondial. Mais la différence dans la perception de leurs analyses ne réside pour Larry Summers que dans le pessimisme à la conclusion qu'il y a une situation à laquelle l'Occident ne peut échapper et par conséquent est condamné à une stagnation séculaire. Mais le remède qu'il prône rejoint celui de Joseph Stiglitz, c'est-à-dire un sursaut de l'Occident pour prendre en main sa destinée. Comme l'énonce le prix Nobel : «Des deux côtés de l'Atlantique, le PIB devrait cette année croître considérablement plus rapidement qu'en 2013. Pour autant, avant que les dirigeants partisans des politiques d'austérité ne sablent le champagne pour porter un toast, ils feraient bien d'examiner la situation dans laquelle nous sommes et de considérer les dégâts quasi-irréparables qu'ont causés ces politiques. Toute période de ralentissement arrive systématiquement à son terme. Toute la marque d'une bonne politique réside dans sa capacité à faire de ce ralentissement un désagrément moins prononcé et plus court qu'il ne l'aurait été à défaut d'intervention. Les politiques d'austérité privilégiées par de nombreux gouvernements ont, quant à elles, pour caractéristique de creuser et de prolonger ce ralentissement plus qu'il n'était nécessaire, avec pour résultat un certain nombre de conséquences durables. [?] Joseph Stiglitz conclut : «Pour éviter cette issue, l'Allemagne a besoin d'adopter des politiques -une relance budgétaire, une augmentation des dépenses d'infrastructures et d'investissement public et une croissance des salaires plus rapide- qui stimulent la dépense intérieure et réduisent l'excédent externe du pays. Si, et tant que, l'Allemagne n'emprunte pas cette direction, personne ne devrait trop miser sur une reprise de la zone euro plus robuste et durable». Mais alors que faire ? A la fois pour l'Occident et le reste du monde. 1. LA CHINE, MOTEUR PRINCIPAL QUI INFLUENCE LES POLITIQUES MONETAIRES OCCIDENTALES Récuser le prolongement des politiques d'austérité, eu égard aux conséquences induites par ces politiques, ne peut être une fin en soi si elles ne s'accompagnent pas d'une stratégie fiable et durable. Les dépenses publiques peuvent être une panacée et, encore faut-il le faire à bon escient. Il est évident qu'il y a un débat sur la politique à mener tant aux États-Unis qu'en Europe. Et que «recommander des politiques de relance budgétaire par des investissements publics, si elles sont certes une possibilité, on ne peut dire qu'elles constitueraient la solution». Elles n'expliqueraient pas la position de ceux qui sont pour le tout austéritaire. A notre sens, le débat, en réalité, ne peut être tranché si l'on ne prend pas l'économie occidentale dans son creuset mondial. L'économie occidentale n'évolue pas en vase clos. Toute considération de son devenir doit être réfléchie avec les forces qui lui sont immédiatement attenantes. On pense bien que «l'une des forces et probablement la plus incoercible et qui influe fortement sur l'économie occidentale est l'économie chinoise». Précisément, dans un article précédent (2) que j'avais intitulé «Mode de Penser Medjdoubien sur la dynamique du monde», j'ai énoncé comme résultant d'un devenir que le monde s'est divisé en blocs de plus en plus se ressemblants. Et tous unis par de formidables «réseaux financiers». La répartition des richesses est telle que de nouveau l'exploitation de l'homme par l'homme est revenue en force où, sous la fausse couverture de l'idéologie de la libre-entreprise, du libre-échange, de la démocratie, du libéralisme économique, des doctrines politiques, on fait croire tant au Nord qu'au Sud que la souveraineté des nations appartient aux peuples. Alors que le monde est désormais quadrillé en réseaux, en Bourses mondiales interconnectées, où les détenteurs de capitaux dans le monde brassent des milliers de milliards de dollars, mais ne sont plus seulement en Occident, mais aussi en Asie, en Afrique, en Amérique latine, et tous solidaires entre eux, puisque leurs avoirs sont surtout en Occident. Et c'est ce que l'humanité est en train de vivre aujourd'hui, depuis la libération de l'Afrique et l'Asie, et surtout la montée en puissance de l'Asie, en particulier la Chine et l'Inde. «Les richesses du monde sont en train de diminuer en Occident pour aller se loger en Asie.» Et c'est cela qui pose problème au pouvoir de l'argent occidental. Une bonne partie des richesses passe désormais vers les nouveaux pays, aujourd'hui appelés «émergents», et qui se fait donc au détriment des richesses des pays du Nord. Là encore, cette approche immédiate causale reste insuffisante. Il faut encore affiner les lignes de forces qui sont à l'origine du développement historique du monde. J'avais dit que «Rien ne vient de rien ; que tout a une cause». Aussi doit-on partir du principe que «l'humanité, quand bien même son évolution est différenciée, reste néanmoins un tout et ses membres sont tous d'une manière ou d'une autre solidaires». Pour ne prendre que son centre, il était il n'y a pas très longtemps en Occident. Aujourd'hui, et quand bien même chercherait-on à le réfuter, on ne peut nier qu'il s'est transféré en Asie. Et si la Chine en constituait la pièce maîtresse «du puzzle mondial» ? Pourquoi l'humanité est-elle devenue un puzzle ? C'est que les hommes, les stratèges, les économistes de tous bords, de tous horizons, n'arrivent pas à se retrouver dans un monde qui va trop vite. Aussi le dénomme-t-on un puzzle parce qu'il est encore incompris. Et quand bien même on doit l'assembler et le désassembler, il reste toujours ouvert à la réflexion. Mais alors pourquoi la Chine ? Et qui est la Chine ? Est-elle réellement le centre du monde ? Elle l'est parce qu'on avait dit dans une précédente analyse (3) «et c'est cela qui est incroyable, il faut encore le redire, et que nous aurons à démontrer. Ce ne sont pas les politiques monétaires américaines et européennes qui orientent aujourd'hui la marche du monde, mais bien la politique monétaire de la Banque de Chine». Et qu'au final, l'Allemagne qui a une grande influence sur la politique monétaire de l'Institution européenne de Frankfort ne fait que se conformer à la conjoncture économique mondiale. Comme d'ailleurs les États-Unis le font. Il n'y a pas d'autre alternative. Et qu'au fond, les banquiers centraux occidentaux ne font que répondre aux besoins que dicte la conjoncture historique. Cette conjoncture historique, qu'on l'accepte ou non, a pour «moteur principal, la Chine qui est en train d'influencer les politiques monétaires occidentales». En clair, le FOMC de la Réserve fédérale américaine et à sa tête Janet Yellen, comme le FOMC (équivalent) de la Banque centrale européenne et à sa tête Mario Draghi ne pratiquent en fait qu'une politique monétaire de défense face à la Chine -que nous aurons à expliciter- et ce, même si les États-Unis donnent une meilleure vision de leur économie et du marché de l'emploi par rapport à l'Europe. Ce qui explique une «tendance déflationniste simultanée aux États-Unis, en Europe et au Japon, les politiques d'austérité menées de part et d'autre de l'Atlantique et la division par deux du cours des prix de pétrole». Une situation économique préjudiciable pour les pays émergents et pays exportateurs de pétrole. 2. POURQUOI LA CHINE ? ET QUI EST LA CHINE ? Deux questions légitimes à se poser. Pourquoi la Chine ? Et qui est la Chine ? Evidemment les questions se posent sur un plan herméneutique qui englobe, voire dépasse le réel. Au sens visible s'ajoutent d'autres sens moins visibles qui, par leur conjonction, permettent de mieux appréhender la trajectoire d'un phénomène historique. Partons, par exemple, de la trajectoire de l'Europe. Comment a-t-elle pu rayonner sur le monde ? Comment a-t-elle pu annexer deux continents américain et océanien ? C'est qu'elle a détenu une avance démographique, technologique, scientifique et militaire sur les autres peuples du monde. Ce qui explique l'expansion européenne sur le monde. Si on prend les deux sous-continents américains, l'on retrouve dans leur constitution démographique, ethnique, politique et économique le calque de la disposition géographique de l'Europe. En effet, une Amérique du Nord peuplée essentiellement de peuples venus de l'Europe du Nord, et une Amérique du Sud peuplée essentiellement de peuples venus de l'Europe du Sud. Une distribution de lignes de forces démographiques, ethniques, linguistiques et économiques absolument identiques à celles qui les a produites à leur naissance. Un rapport de force à l'identique entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud, et l'Europe du Nord et l'Europe du Sud. Une genèse qui se régénère à des milliers de kilomètres de distance de l'Europe. De la même façon on doit comprendre l'évolution de la Chine. Avant toute analyse, il faut partir d'un concept initial essentiel qui est à l'origine de la dynamique du monde. «La Terre, socle de l'humanité, est un réservoir de richesses que se disputent les humains depuis la nuit des temps». Ce sont les avancées de la science et des technologies qui sont venues faire progresser l'humanité. C'est ainsi que l'Europe, partie d'avancées semi-scientifiques et semi-technologiques avant toutes les autres humanités (au sens bien entendu de l'ère moderne), s'est étendue sur le monde. Les sciences n'ont commencé réellement à être des sciences au sens moderne du terme seulement au XIXe siècle, et encore à sa fin. Elles le doivent surtout aux savants européens. Si l'Europe a bien réussi dans des contrées désertiques ou peu peuplées, elle réussira moins bien dans des contrées fortement peuplées, et surtout dans des contrées assez avancées et constitutionnellement homogènes. En Asie, cela a été le cas surtout de la Chine et du Japon. Le Japon n'a pas été dominé, il a plutôt dominé. Il l'a pu «parce qu'il s'est inspiré très tôt de l'apport de l'Europe en Asie». L'Inde, bien qu'elle fût une civilisation ancienne, mais moins homogène car traversée par d'autres civilisations, a été occupée, voire colonisée avant même le XIXe siècle. La Chine, en revanche, n'a commencé à être occupée qu'au XIXe siècle, et encore au prix de plusieurs guerres menées contre souvent de coalitions de pays et d'empires occidentaux dont faisait partie le Japon. Ce sont ces guerres que l'on dénommerait plutôt par «frictions entre les civilisations» qui ont permis à la Chine d'avancer, de sortir de sa léthargie historique, de sa léthargie dynastique d'empires médiévaux qui n'étaient déjà plus viables, dépassés par la nouvelle évolution du monde. Le monde changeait et la Chine devait changer eu égard aux transformations qui s'opéraient dans le monde sur tous les plans. C'est pourquoi nous appelons les guerres «des frictions d'humanités avec d'autres humanités». Car qu'est-ce qu'une guerre ? Sinon «une friction violente entre deux peuples pour dominer, pour s'accaparer des richesses chez l'autre» ? Voire même une friction entre camps antagonistes d'un même peuple dont l'enjeu est identique : «La domination, le pouvoir et ce qui l'accompagne l'accaparement de richesses». Tout vient de l'égoïsme humain, trait incompréhensible et inexpliquée chez l'homme mais fait non moins avancer l'humanité. Une autre humanité faisait donc irruption en Chine et devait concourir à transformer la Chine comme elle a transformé le Japon. Le monde procède par mimétisme. Donc la Chine ne s'est pas faite toute seule, mais par d'autres humanités, comme l'Europe en son temps ne s'est pas faite seule, mais avec le concours de l'Islam à ses portes. C'est ainsi qu'un siècle de guerres, d'agitations et de révolutions ont à la fin transformé une dynastie impériale en une dynastie communiste, dont le départ a été scellé en 1949, avec l'avènement de la «République de Chine». La phase intermédiaire qui a duré un peu plus d'un siècle venait de se terminer. «Cette phase annonçait aussi le déclin de l'Occident». Déclin ou juste distribution des richesses du monde entre les peuples ? Les avancées techniques et scientifiques non seulement se raffermissaient et s'universalisaient à l'ensemble des pays du monde, en particulier pour les peuples homogènes et démunis -ou faiblement- de ressources comme le furent le Japon et la Chine, mais ouvraient une nouvelle page de l'histoire de l'humanité. Page que nous vivons encore aujourd'hui. Cette nouvelle histoire de l'humanité rompt avec les histoires passées, elle a désormais pour socle la «science». La civilisation humaine va devenir scientifique. «Tout va se résoudre par la science». Toute avancée sera scientifique. Il y a une scientisation progressive du monde. Une puissance ne devient mondiale que si elle possède une puissance économique, technologique et militaire comparable aux autres puissances mondiales. L'économique, le technologique et le militaire reposent tous sur le degré scientifique auquel sont arrivés les peuples les plus avancés et font différencier les niveaux de vie de chaque peuple. Si la Chine le réussit suffisamment en 1949 grâce aux frictions avec les puissances occidentales entre le XIXe et le XXe siècle, elle le réussira encore plus une seconde fois à partir de 1979. Cette fois-ci sur le plan économique. «Là encore grâce à l'humanité qui est venue une seconde fois à elle». 3. UN «PREALABLE» AUQUEL LE MONDE EST CONFRONTE AUJOURD'HUI A-t-on répondu pourquoi la Chine ? Et qui est la Chine ? Il est évident que nous avons montré seulement les lignes de forces dans une première phase. A-t-on répondu au dilemme posé par le prix Nobel Joseph Stiglitz qui exhorte l'Allemagne d'adopter des politiques économiques offensives comme, par exemple, une relance budgétaire, des dépenses d'infrastructures publiques et des augmentation des salaires plus rapides qui ne sont, tout compte fait, qu'artificiels, conjoncturels et ne répondent pas au long terme d'autant plus, et ce point est majeur, que l'Occident n'évolue pas en vase clos. Tout ce qui touche l'Occident retentit positivement ou négativement sur le reste de l'humanité. La mondialisation sur ce plan n'est pas un vain mot. Et surtout l'heure n'est pas aux politiques keynésiennes. Comme l'exhorte aussi Larry Summers où il l'exprime dans un article «Lawrence Summers: Economic stagnation is not our fate -unless we let it be» ou en français «La stagnation économique n'est pas notre destin -à moins que nous laissons que ce soit».(4) Il est évident que ces recommandations honorent ces éminents économistes, mais force est de dire que c'est insuffisant et n'amènent pas les pouvoirs publics aux États-Unis comme en Europe à épouser leurs thèses. Même l'approche de l'ancien gouverneur de la Fed américaine, Ben Shalom Bernanke, surnommé «Helicopter Ben» en référence à la célèbre image de Milton Friedman du déversement d'argent depuis un hélicoptère pour lutter contre les déflations, n'est plus de mise, ne peut plus marcher. Les «Quantitative easing», une succession de programmes massifs de rachat de dette publique américaine ont fait leur temps. Il est évident «qu'un QE4 comme l'a présagé Alan Greenspan, l'ancien gouverneur de la Réserve fédérale américaine, dans une de ses sorties médiatiques, est une possibilité», mais il ne le sera qu'après un préalable passé que nous aurons à expliciter. C'est ce auquel le monde est confronté aujourd'hui et dont une esquisse a déjà été donnée précédemment. (5) *Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale, Relations internationales et Prospective. www.sens-du-monde.com Notes : 1. « La stagnation programmée», par Joseph Stiglitz, du 6 févr. 2014. http://www.project-syndicate.org/ 2. «Misère, Régression, Guerre et Progrès de l'humanité. Mode de Penser Medjdoubien sur la dynamique du monde», par Medjdoub Hamed, le 26 novembre 2014. www.agoravox.fr, www.sens-du-monde.com, 3. «Une déflation en Occident nécessaire nonobstant les souhaits des économistes et prix Nobel», (11ème partie), par Medjdoub Hamed, le 30 mars 2015. www.lequotidien-oran.com, www.agoravox.fr, www.sens-du-monde.com, 4. «Lawrence Summers: Economic stagnation is not our fate -unless we let it be», par Larry Summers, The Washington Post, 18 décembre 2013. http://www.washingtonpost.com 5. «Les États-Unis et l'Europe cherchent-ils à imposer une austérité au monde ? Un processus de guerre monétaire en marche entre les puissances ?» (12ème partie), par Medjdoub Hamed, le 8 avril 2015. www.lequotidien-oran.com, www.agoravox.fr, www.sens-du-monde.com |
|