|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La projection en avant-première
nationale des films documentaires, en l'occurrence «L'appel de l'Imzad» de
Madjid Sellamna, «Les danses populaires dans la Saoura» de Larbi Lakhal et
«Izelwan» de Abdelwahab Saifi, se tiendra les 27, 28 et 29 mars en présence des
réalisateurs, à la maison de
la culture
Abdelkader Alloula de Tlemcen.
« L'appel de l'Imzad» retenu en première séance est un documentaire fiction dont le texte a été écrit par Ali Sayad en collaboration avec Dida Badi. Dans son synopsis, l'histoire se passe «à l'extrême sud-est de l'Algérie et à 2400 km de la capitale où se trouvent les deux régions de l'Ahaggar et du Tassili. Les habitants actuels de ces régions, qui sont les représentants de différentes populations qui ont habité ces contrées depuis la nuit des temps, ont su sauvegarder et protéger un véritable héritage patrimonial mondial. Les chants et danses du Hoggar et du Tassili sont l'aboutissement des expériences culturelles accumulées à travers les âges. L'un des exemples les plus caractéristiques de ce patrimoine culturel immatériel et chorégraphique est sans doute la musique de l'Imzad. Un chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité, qui connaît aujourd'hui un processus de déperdition». En seconde séance, «Les danses populaires dans la Saoura» sera projeté le 28 mars. Il s'agit d'une production du ministère de la Culture, tournée à Bechar et Tindouf. Le texte a été écrit par Tihirichi Mohamed et adapté par Larbi Lakehal. Enfin, le documentaire fiction «Izelwane » de l'auteur Abdellah Nouh clôturera cette série de projections qui prendra fin le 29 mars prochain. Cette production du ministère de la Culture relate les manifestations culturelles dans la région du M'zab. En effet, «Izelwane est un prélude élégiaque, une liturgie des ksours du M'zab, un océan de mots, des traditions orales, la scansion des cantilènes chamelières, la rythmique des litanies incantatoires, une libre expression ancestrale, un océan poétique où, à chaque vague effleurent la beauté, le tragique, la fête, la victoire des survivants, Les Ibadites ?». |
|