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Devenue un
problème d'une grande importance qui touche au premier chef les citoyennes et
les citoyens malades de la
bouche et des dents, la question de la prise en charge des
prescriptions exagérées d'antibiotiques et de l'hygiène en milieu médical
dentaire, fait encore et toujours l'actualité.
Comme le prouve d'ailleurs cette autre journée médicale qui vient de se tenir à Médéa et qui a regroupé les médecins dentaires, publics et privés, de la wilaya de Médéa. Une journée médicale caractérisée par la présentation de plusieurs communications, dont précisément deux qui ont traité de «L'importance du choix et de la prescription des antibiotiques», animée par le professeur Lattafi, et «L'asepsie (stérilisation et hygiène) qui doit prévaloir dans un cabinet dentaire». Dans la première communication, le professeur Lattafi, du CHU Mustapha Bacha d'Alger, a abordé longuement le problème de ces ordonnances «très fournies» que prescrivent encore certains praticiens, dont des chirurgiens-dentistes, et qui posent problème, aussi bien financier qu'en termes d'efficacité pour les malades eux-mêmes ainsi qu'à leurs familles. Une intéressante communication que l'animateur terminera par un appel à tous les praticiens et donc à tous les chirurgiens-dentistes pour «veiller à prescrire moins et prescrire mieux». Quant à la deuxième communication, présentée par le docteur N. Timsiline, représentant le laboratoire Nosoclean, elle traitera très longuement de l'hygiène en milieu médical dentaire, qu'il soit public ou privé, dont les insuffisances posent encore problème. Des vérités sur ce sujet, vécues et rapportées sur des photos par le conférencier, qui ont choqué plus d'un. Le docteur N. Timsiline abordera «les dispositions normales et réglementaires qui doivent régir et entourer l'hygiène dans un cabinet dentaire et notamment la prise en charge, la stérilisation, plus précisément, des instruments médicaux. Ce que nous sommes loin malheureusement de trouver dans notre pays, aussi bien dans le secteur privé qu'au niveau des structures sanitaires publiques, dans beaucoup de cas». Le conférencier terminera par : «Est-ce un manque de moyens matériels ? Un manque de conscience professionnelle ? Ou tout simplement de la pure négligence ?». Des questions qui restent toujours posées et le débat ouvert. L'occasion pour le docteur N. Timsiline d'annoncer la tenue, ce lundi à Relizane, d'une autre journée médicale nationale portant sur «l'hygiène hospitalière» et qu'organise le laboratoire Nosoclean. |
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