La daïra de Aïn El Turck est approvisionnée en eau potable par le biais de deux créneaux. Les quatre communes dont trois balnéaires, relevant de son territoire qui s'étend sur une superficie de 19, 410 ha, sont en effet alimentées en eau potable à partir des ressources locales et ce, à hauteur de 1/5 de la consommation. Le premier créneau s'effectue à travers ces dites ressources, qui produisent 10.000 m³ par jour, grâce à la station de dessalement, installée dans la commune de Bousfer. Le second est assuré par le transfert de la Tafna, située dans la région/ouest et celui d'Oran situé à l'est.

Notons dans ce contexte que la daïra de Aïn El Turck, dispose de 19 réservoirs comme moyens de stockage, qui totalisent une capacité de 14.650 m³, en assurant une plage horaire de distribution de 12 heures par jour. Sur un autre registre, il importe de souligner que les trois communes de ladite daïra, Mers El Kébir, Bousfer et El Ançor, sont dotées d'un réseau d'assainissement, qui fonctionne en système gravitaire.

Selon les mêmes sources, au vu de son importance en matière de démographie par rapport aux trois autres, la commune de Aïn El Turck dispose, pour sa part, d'un collecteur actionné par 7 stations de relevage et d'une station de refoulement des eaux usées vers les deux bassins de décantation, à titre provisoire en attendant le lancement de la STEP.

Entamés vers le début du mois de juillet dernier, le taux d'avancement des travaux de ce réseau de refoulement des eaux usées vers la station d'épuration, sise au village côtier de Cap Falcon, sont estimés à environ 90%, indiquent les mêmes sources. Il s'agit d'un projet d'envergure, ayant été notifié parmi les priorités de ladite daïra, qui a nécessité une enveloppe de 45 milliards de centimes.