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Le problème des
décharges publiques, dans la wilaya de Constantine et particulièrement celle de
Aïn Smara, où un incendie
s'est déclenché dernièrement, incommodant les populations, à
des kilomètres à la ronde et durant plusieurs jours, a été au centre des débats,
jeudi dernier, sur les ondes de la radio régionale.
Des citoyens habitant à proximité de cette décharge de la commune de Ain Smara, mais aussi ceux habitants les cités Boussouf et de Boudjenana de Constantine, qui avaient souffert des fumées dégagées et qui continuent encore à en pâtir, ont ainsi téléphoné à la radio pour faire état de leur calvaire. Les intervenants ont surtout regretté que cette entrée ouest de la ?ville des ponts', qui devrait être réservée à un espace vert ou à la réalisation de structures culturelles ou sportives de proximité, soit si défigurée par les amas d'ordures. Selon les explications données par Mme Nadjet, responsable au service à la direction de l'Environnement, la wilaya de Constantine compte 11 décharges non contrôlées, qui seront fermées au fur et mesure, dans le cadre de l'application d'un programme de réalisation de centres de traitement plus modernes et surveillés. Elle cite l'exemple des centres d'enfouissement technique (CET) de Bougharb à Benbadis, qui est déjà opérationnel et qui traite les déchets ménagers de 6 communes, ainsi que celui de Doghra, à Zighoud Youcef, qui sera opérationnel en juin prochain et qui traitera les ordures de 4 autres communes. Le programme porte aussi sur la réalisation de centres de transfert, de tri, etc. La décharge de Ain Smara, a été ouverte en 2004 et ce, en considération que les camions de l'APC de Constantine qui transportaient les déchets au CET de Bougharb, distant de 40 km «commençaient à se dégrader». Et sa fermeture est tributaire de la réalisation d'un centre de transfert, construit à côté et distant de seulement 13 km, et dont les travaux seront terminés au mois de juin prochain. Une fois ces structures réceptionnées, les déchets domestiques et assimilés de la commune de Constantine seront d'abord regroupés dans ce centre et ensuite transportés par camions de gros tonnage vers le CET de Bougherb, pour y être traités. L'émission a également abordé le problème des déchets solides et inertes, dont se sont plaints nombre d'auditeurs, qui n'ont pas manqué d'en dénoncer la multiplication. En raison principalement, et selon eux, de l'absence de mesures répressives et dissuasives, qu'ils réclament pour mettre fin à ces comportements. Il s'agit de décharges à ciel ouvert de matériaux de construction, de terre, de ciment, etc., résultats de travaux entrepris par des particuliers procédant à des aménagements de leurs logements ou à des entreprises de construction, qui en l'absence de sites aménagés à proximité, déposent leurs déchets un peu partout. Les campagnes d'information, de sensibilisation, etc., n'ont malheureusement pas réussi à endiguer ce phénomène, dira une auditrice de Ali Mendjeli et de proposer des contraventions conséquentes, précisera-t-elle. «Peut-être qu'en touchant au porte-monnaie des gens cela aura de l'effet», conclura-t-elle. |
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