Les services de
la direction de la réglementation générale de la wilaya d'Oran ont décidé de
geler toutes les autorisations d'ouverture de nouvelles salles des fêtes, et ce
jusqu'à nouvel ordre, apprend-on de sources proches de la wilaya. Nos sources
indiquent qu'aucune autorisation ne sera délivrée jusqu'à l'assainissement
total de la situation des salles actuellement en activité, par les services
compétents. Nos interlocuteurs soulignent que les opérations de contrôle de ces
salles effectuées par les services de la wilaya ont révélé que certains gérants
ne disposent pas d'autorisation d'ouverture, alors que d'autres ne respectent
pas les clauses du cahier des charges, notamment en matière de normes d'hygiène
et de sécurité. Jusqu'à fin 2011, Oran comptait 54 salles de fêtes réparties à
travers les communes de la wilaya, dont une grande partie au niveau de la
commune d'Oran. Au courant de la même année 2011, huit nouvelles salles avaient
été ouvertes, alors que les services concernés avaient procédé à la fermeture
de 7 salles pour non-respect des clauses du cahier des charges. Il y a lieu de
souligner que la wilaya a délivré durant la même année des autorisations
d'ouverture pour 3 salles de jeux, plus d'une trentaine de cybercafés et 15
restaurants.
D'autre part, la
commission mixte chargée du contrôle des espaces publics squattés a adressé 17
mises en demeure à des commerçants pour occupation illicite de l'espace public.
Les commerçants verbalisés ont été sommés de libérer immédiatement l'espace
occupé. Selon des sources proches de la commune d'Oran, l'opération, lancée il y a une vingtaine de jours, a touché dans un premier
temps certains quartiers du centre-ville et devra se poursuivre au niveau du
centre-ville, avant que la commission ne se déplace vers un autre secteur. Nos
sources indiquent que la commission effectuera un second passage au niveau des
commerçants verbalisés pour un constat de la situation. Des sanctions allant
jusqu'à la fermeture du commerce seront prises à l'encontre des récidivistes. Les
premières constatations révèlent que la majeure partie des commerçants
verbalisés sont les propriétaires ou des gérants de
cafeterias qui occupent l'espace mitoyen à leur café sans autorisation.