
Le réseau routier,
long de 1675 km
au sein de la wilaya,
ne cesse de croître, car constituant un réel vecteur de développement et avec la réalisation des
pénétrantes sur l'autoroute Est-Ouest via Mascara et par Bel-Abbès, Saïda pourrait
connaître enfin l'essor escompté. S'il faut ajouter à ces
projets les liaisons vers la
rocade de l'Est, la ville des eaux attendrait son statut de pool de la région des Hauts-Plateaux
de l'Ouest. Ces espérances des élus locaux, lors de la présentation du
bilan par le wali, ont montré la
voie future et confirmé les efforts des pouvoirs publics
quant au rehaut de la
wilaya. La direction concernée a fait état de la modernisation de 112,65 km, de la mise à niveau de 106,4 km, du revêtement de
157 km,
la réalisation de
528 km,
la construction de
12 maisons cantonnières, la
réalisation de 11 ouvrages d'art et d'un siège de la DTP. Les mêmes services confirment
l'inscription des opérations de réalisation de 17 km pour conforter la route nationale, la mise à niveau de 23 km et la mise en place d'une unité
de maintenance au niveau de «l'aéroport» de Rebahia, dans l'attente de l'envol.
Le secteur des
travaux publics a bénéficié pour la seule année 2010 d'une autorisation de programme
estimée à 3.400.000.000 DA pour cinq opérations. En milieu urbain, les
préparatifs vont bon train pour la réalisation de la trémie au carrefour reliant
la cité des 400
logts au «boulevard des 40», en intersection avec la double voie menant du
centre-ville à la cité Badr,
avec un prolongement de la voie
d'évitement «Est», qui débouche sur la RN 6 à hauteur du giratoire de Aïn
Teghat. La trémie,
ouvrage controversé surtout quant à l'opportunité, permettra de fluidifier la circulation à
cet endroit stratégique. «Mais, avertissent les usagers, la circulation sera perturbée
d'autant que le réseau au niveau de cette partie Ouest de la ville a montré ses limites
de saturation». Même la
rue Hennoune Zeggaï, celle communément apparentée aux 40, ne
suffira pour contenir la
déviation. «Il ne manquait que la caverne dont il
fallait retarder la
réalisation jusqu'à la régulation et la mise en œuvre d'un plan de
circulation adéquat», osent des riverains inquiets, craignant des désagréments
et des nuisances. Par ailleurs, les habitants de Haï Sallam revendiquent la réfection de la route et des artères, «une
demande prise en charge», rassurent les responsables concernés.