
Des caves inondées,
des problèmes d'étanchéité, des parties communes d'immeubles dégradées et bien
d'autres désagréments demeurent des doléances sans cesse ressassées.
Elles ont été
soulevées par des citoyens en colère lors d'une émission de la radio locale
intitulée «de la réalité
des quartiers». Toutes les accusations ont été directement
adressées à cet organisme qui gère le patrimoine immobilier locatif qui, selon
les intervenants, se trouve dans un état de dégradation dans plusieurs cités, à
l'image de la Sorecor qui
traîne toujours ce sempiternel problème des caves inondées par les eaux usées. Pour
le commun des locataires, toute amélioration du cadre de vie est du ressort de
l'organisme de gestion de l'immobilier collectif, notamment dans ses parties
communes, ce qui explique vraisemblablement la non-régularisation des
loyers par les contractants d'un logement locatif. Bien des locataires
justifient le non-paiement des loyers par l'absence de commodités qui, a leurs
yeux, devaient être assurées par le propriétaire des lieux comme stipulé dans
les contrats de location et le code qui les gère. Le recouvrement des loyers
constitue le point noir de l'Opgi qui cumule, selon des sources, un montant de 34
milliards de centimes ainsi que des dossiers toujours en contentieux devant les
tribunaux. Cet important préjudice financier se répercute sur la balance commerciale
du fait que cet office de gestion est assujetti à un service d'entretien dont
le matériel serait en panne ou en dégradation, et le lancement de programmes de
construction de nouveaux logements toutes formules confondues. A ce propos, on
signale que la moitié des
programmes prévus pour 2011 accuse un retard dans le lancement, quant aux
programmes déjà lancés, une bonne partie se trouve hors délais de réalisation, d'où
le retard dans la
distribution des logements, dans le cadre de la résorption de
l'habitat précaire, qui, à plusieurs reprises, a fait sortir les citoyens dans la rue. Ceci étant, bien
des choses devraient être revues pour une éventuelle dynamisation de cet
important secteur qui s'occupe du logement, dont la crise est loin d'être
atténuée en dépit des efforts déployés par les pouvoirs publics.