Durement secoués
par la défaite subie face au MCA, les Usmistes
devaient obligatoirement se racheter face au NAHD, lanterne rouge, dont
l'effectif a été rajeuni par la force des choses. Ce second derby d'affilée est-il
mal tombé pour les hommes de Didier Ollé Nicolle? C'est que le NAHD, et malgré
l'inexpérience des jeunes éléments alignés par Hamouche,
a tenu tête à son prestigieux adversaire durant la première mi-temps. Ce
résultat, au départ surprenant au regard des effectifs en présence, a souligné,
d'une part, le malaise existant au sein de l'USMA à
la suite des «mises en garde» des dirigeants et, d'autre part, la farouche
détermination des gars du Nasria. Certes, au cours de
cette période, l'USMA a exercé une domination
constante, mais toutes les tentatives des «Rouge et Noir» se sont heurtées sur
un double rideau compact dressé par l'entraîneur du NAHD. Et on précisera même
que les Nahdistes, ne procédant par contres, ont
failli réussir le hold-up parfait, obligeant le gardien, Mansouri,
à veiller au grain. Il en sera autrement en seconde période, puisque la
patience des Usmistes a fini par porter ses fruits. C'est
Daham qui a prouvé qu'il conserve décidément de beaux
restes en trouvant la faille à la 73'.
Remis en
confiance, les Usmistes, et à l'inverse de leurs
jeunes adversaires, ont retrouvé leurs automatismes, ce qui a donné beaucoup de
travail à l'arrière-garde nahdiste, contrainte de
parer au plus pressé pour éviter le pire. Mais, ce qui devait arriver arriva à
la 85', lorsqu'une
faute d'un défenseur fut commise. C'est le penalty que le même Deham transforma de façon imparable. Finalement, la logique
a été respectée sur le déroulement de la seconde période. Le NAHD n'a donc tenu
bon que la première mi-temps. La stratégie du coach nahdiste
Hammouche ne s'est avérée payante que durant cette
période. Or un match en comporte deux.