|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les parents
d'élèves de l'école Kacem Saâdoun,
située à Point-du -jour, dans le secteur urbain d'Es-Seddikia, déplorent plusieurs carences dans cet
établissement, parmi lesquelles figurent en premier lieu l'absence de chauffage
et l'insalubrité des sanitaires. Située en plein cœur d'un quartier résidentiel
des plus huppés d'Oran, cette école primaire semble être reléguée au second
plan en matière d'équipements et d'entretien, malgré les appels réitérés de
l'association des parents d'élèves portant le nom de cet établissement scolaire.
Appels restés jusqu'ici sans écho, tout comme les nombreuses correspondances de
la direction de l'école à l'endroit des instances compétentes.
«Nous sommes au mois de décembre et notre école est toujours privée de chauffage. Pourtant, les membres de l'exécutif communal d'Oran se sont engagés, à travers une délibération début septembre 2011, peu avant la rentrée scolaire, à doter en appareils de chauffage l'ensemble des établissements scolaires des douze secteurs urbains et de faire en sorte que ces installations soient opérationnelles avant l'hiver», fait remarquer un parent d'élève, pour qui «l'indisponibilité du chauffage dans cette école est d'autant inadmissible que les fonds existent et qu'il n'y a aucun problème de faisabilité puisque l'établissement se trouve dans un groupement urbain totalement raccordé au gaz naturel». Les parents d'élèves, encadrés dans une association très active qui œuvre en collaboration avec l'administration de l'école pour l'amélioration des conditions de scolarisation, attirent l'attention des autorités municipales et celles de la direction de l'Education sur les conditions de froid extrême dans lesquelles leurs enfants suivent les cours dans les salles de classe. «Nous enfants sont logés plutôt dans des chambres froides : ils suivent les cours et autres séances d'animation en grelottant. Le chauffage dans les écoles n'est plus un droit mais un devoir», rappelle, avec une pointe d'exacerbation, une mère d'élève qui ne cache pas sa colère contre ce qu'elle qualifie de «négligence» de la part de l'APC. La réhabilitation des sanitaires, qui se trouvent dans un état piteux état, fait partie des doléances des parents d'élèves. Interrogé à ce propos, le délégué du secteur urbain d'Es-Seddikia, Brahmia Smaïn, affirme que «sur les 12 écoles primaires que compte son secteur, seules trois n'ont pas encore été dotées en chauffage, dont celle de Kacem Saâdoun, sans être pour autant en mesure d'en expliquer les raisons, ni de donner une échéance pour l'achèvement de l'opération à 100%, étant donné, a-t-il précisé, que ce volet n'est pas du ressort du secteur urbain. Du côté de la Direction des travaux neufs et de la maintenance (DTNM), organisme relevant de la commune d'Oran, on assure que «l'école Kacem Saâdoun est programmée pour la saison scolaire en cours, sans pour autant fixer une date précise pour la mise en place du chauffage. Quant au branchement au gaz de ville, il est du ressort de Sonelgaz ». La même source indique que «sur les 176 écoles programmées au niveau de la commune d'Oran, 103 ont déjà été équipées en chauffage», précisant que «le coût global de l'opération s'élève à 330 millions de dinars.» Dans le même contexte, la DTNM a procédé à la réfection de l'étanchéité de 26 écoles, le ravalement et la peinture de 32 écoles, divers travaux de réhabilitation de 16 écoles, le revêtement des cours de récréation en béton poreux de 25 écoles, l'aménagement de cantines de 8 écoles, la menuiserie bois de 11 écoles, la menuiserie métallique de 10 écoles, la plomberie sanitaire de 8 écoles et la vitrerie de 17 écoles. |
|