Elles sont à
l'heure actuelle plus de 130 familles sinistrées, recensées et recasées dans le
centre de l'ex unité EMAC, avant d'être relogées définitivement dans des
logements sociaux flambant neufs. Mais avant l'entame de cette opération, il
faut séparer le bon grain de l'ivraie, nous confirme le wali d'El-Bayadh qui
compte plus sur le concours des associations de quartiers et des personnes
jugées très probes par la
société civile, et pour cause 11 familles ayant été reconnues
comme fausses sinistrées ont été identifiées et débusquées. L'on ne cesse de
s'interroger sur la
crédibilité des techniciens du CTC appelés à se prononcer sur
les habitations endommagées par les crues et sur le rôle de la commission chargée
d'appliquer à la lettre les
règles qui régissent le transfert des sinistrés, éligibles et susceptibles de
bénéficier d'un logement décent.
Et tout le monde
s'interroge sur le cas d'un nonagénaire très connu et qui faisait la manche dans la rue par le passé et qui a
été parachuté dans ce centre de transit. Toutefois, l'on a appris que toutes
les voies légales seront utilisées jusqu'à épuisement, pour identifier les
familles réellement sinistrées et ayant bénéficié par le passé d'une aide au
logement rural ou social et ceci à travers tout le territoire national. Rappelons
enfin que 80 familles sinistrées issues de 5 quartiers ont bénéficié chacune
d'un logement social et parmi elles, un faux sinistré originaire de la commune de Boualem qui
a été débusqué et expulsé manu militari de la ZHUN par les autorités
locales.