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Entamés au cours du mois de juillet dernier, le taux d'avancement des
travaux d'un réseau de refoulement des eaux usées vers la station d'épuration, sise
au village côtier de Cap Falcon, se situe à environ 45%. Cet état de fait a été
constaté jeudi par le chef de daïra lors d'une inspection effectuée sur le
terrain.
Il s'agit d'un projet de grande envergure qui a nécessité une enveloppe de 45 milliards de centimes, consistant en l'éradication définitive du déversement des eaux usées sur les plages de la daïra de Aïn El-Turck. Pour ce faire, un réseau d'une longueur de 22 km, dont l'entame se situe au niveau du village côtier de Sidi Hamadi, sur le territoire de la commune côtière d'El-Ançor, traversera la localité de Guedera dans cette même zone, la commune de Bousfer et Bousfer-Plage, la localité côtière des Coralès, pour être enfin connecté à la station d'épuration de Cap Falcon, qui a été inaugurée par le wali au cours du mois de juin dernier. Notons qu'un autre réseau de refoulement des eaux usées vers cette même station a déjà été installé le long de la rue Mélinette, qui traverse une demi-douzaine de localités côtières situées dans ladite daïra. D'autres travaux d'éradication de neuf bassins de décantation, installés sur le territoire de cette daïra, sont menés en parallèle à ce projet. Il s'agit de bassins à ciel ouvert qui, une fois remplis, déversaient les eaux usées dans la mer. Un avis d'appel d'offres vient d'être lancé pour un autre projet en parallèle, qui consistera en la réalisation d'une autre station pour l'irrigation, à partir de l'épuration des eaux usées, des terres agricoles essaimées à travers cette partie de la wilaya d'Oran. La réalisation de ces deux projets contribuera grandement à l'éradication totale de la pollution dans les 22 plages, dont 12 dans la commune de Aïn El-Turck, 8 sur le territoire de celle de Bousfer et 2 dans celle d'El-Ançor, que compte le littoral ouest. «Nous nous apprêtons à relever le défi de 0% de rejet des eaux usées sur les plages», a fait remarquer le chef de daïra de Aïn El-Turck. Notons encore qu'un délai d'une année a été accordé à l'entreprise chargée de la réalisation de cet important projet. Il importe de souligner, dans le contexte de l'environnement, l'éradication des décharges publiques du village côtier de Cap Falcon, de la commune de Bousfer et celle de Mers El-Kébir, et ce au lendemain de la mise en service du centre d'enfouissement d'El-Ançor. Ce projet, initiative inédite réalisée dans la région d'Oran, a, il est utile de le rappeler, a nécessité une enveloppe d'un montant de 350 millions de dinars pour le financement de ses travaux et l'achat des équipements. D'une capacité d'un million de mètres cubes, ce centre d'enfouissement, qui s'étale sur une superficie de 34 hectares, a été conçu conformément aux normes universelles. Ces mêmes normes ont été respectées pour le choix du terrain et sa distance des zones d'habitation à la sortie ouest de la commune d'El-Ançor. Les ordures et autres détritus collectés dans la daïra de Aïn El-Turck, celles de Aïn El-Kerma et de Boutlélis, seront déversés dans ce centre où ils seront traités. |
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