|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Pourquoi la paix des États et la sécurité
des sociétés? Bref ces deux-là relèvent de l'avenir du monde entier.
Or celui-ci n'est que la phase ultime de ce qu'il porte en lui et ce qu'il projette dans l'avenir pour l'humanité entière. Y a-t-il un lien entre eux pour fonder la scène internationale sur laquelle se forge le concept de la sécurité mondiale ? Ce lien même est l'enjeu planétaire mais d'ordre stratégique. Évoquons ce genre de questions relève de la limite des États eux-mêmes pour pouvoir s'inscrire dans l'espace et dans le temps. Mais ces mêmes États ont des difficultés majeures pour faire face à leur entité souvent menacée ? L'économie numérique a-t-elle bouleversé la donne ? La mondialisation a rassemblé les personnes mais de manière à ce que leur sécurité pose tant de questions clés mais sans solutions adaptées. C'est ainsi que le choix géostratégique dominant les rapports de force est le résultat direct de ce que la paix et la guerre ont créé jusqu'alors. Ces deux-là se mêlent entre elles pour forger le cadre de la vie. Sont-elles le noyau dur de ce que l'histoire exerce son poids sur les vivants. Autrement dit, les morts guident ces derniers à travers l'héritage, les dogmes et la philosophie. Il s'agit de la pensée humaine qui est en question pour créer d'elle ce qui va avec les souhaits des uns et des autres. Quelle est la distinction étymologique et conceptuelle, voire scientifique qu'on a sur la paix ? Car pour y vivre, il faut cerner une approche sur la violence pour localiser la guerre. Celle-ci est le sens inverse de la paix. De là s'inscrit le cadre de la civilisation qui puisse remodeler les comportements de sorte à éviter la caisse sur tous les plans et domaines. Cela étant que l'être humain est composé d'amour et de violence par lesquels doit faire l'équilibre aussi bien pour soi comme pour les autres. Il est certain d'évoquer cette ligne fondatrice de l'homme social vivant avec les siens et le monde. Car c'est à partir de lui que les deux viennent de lui quelle que soit sa position dans la société. Or la question qui se pose d'elle-même c'est pourquoi l'Europe est arrivée à se débarrasser des retombées de la Première Guerre mondiale (1941-1918), ainsi que celles de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) sur son sol. Les appels à la paix se sont multipliés donc grâce aux chercheurs à travers la fondation des Instituts allant en ce sens, notamment celui d'Oslo sur la paix en sa tête John Galting. Ce Norvégien de renommée internationale a eu la volonté ainsi que le courage de mettre non pas en cause la violence directe mais d'insister sur la coopération positive. Ces deux-là sont tellement contradictoires entre la réalité des choses et l'envie de la paix tout en finissant avec la guerre. C'est ce que Galting a voulu y mettre la lumière. Et l'Europe se sauve de la guerre en vivant la paix afin qu'elle devienne une terre stable et prospère face à l'Amérique et l'Asie. Chercher la paix, c'est fonder la confiance en soi pour réglementer les rapports de force entre les individus, les groupes sociaux et les États. Ainsi, la guerre est toujours omniprésente, mais la paix est souvent absente. Y a-t-il une dynamique contradictoire entre elles ? Il importe de distinguer entre elles pour pouvoir créer la culture et savoir les classer tout en sachant interpréter les retombées de la violence directe. Celle-ci est née à travers le manque de visibilité du champ d'action auquel se rétrécit la bonne vision dont la structure sociale lui manque de soin. Mais la violence est d'ordre social ou politique ? Sachant que la violence prend une dimension disproportionnée en fonction de la société elle-même que l'aspect politique traduit ce qu'elle contient comme dynamique positive autour de la civilité ou un rétrécissement négatif autour de la barbarie sauvage. Que ce soit la paix qui règne ou la violence atteint chaque système de société est l'indice du micro du visage global du système international. Réaliser la paix coïncide avec la culture du pardon, du dialogue et du civisme entre les nations. Or la violence généralisée est synonyme de la guerre, contrairement à la paix qu'on cultive sans cesse. Elle est liée au niveau de vie mais en fonction de l'évolution de chaque société. Dès lors, loin de la violence; état de barbarie sauvage met souvent l'individu, le groupe et l'État en question alors en position de défavorables en l'absence des caractéristiques majeures et favorables à se maintenir dans la bonne direction. Pourquoi la paix devient-elle un idéal ? Elle ne peut l'être sans par la violence. Celle-ci reste une étape à étudier par les spécialistes sur plusieurs plans et domaines pour cerner sa dynamique, voire sa faille et faire en sorte de guérir ce que sa société puisse produire loin de la casse humaine. Combattre la violence non seulement par rapport à la paix constitue un enjeu considérable, mais à en déterminer en permanence par la critique, la reconstruction des structures sociales. Celles-ci sont reconnues comme telles que par le biais de la violence alors elles deviennent inaptes, incomplètes et figées de sorte que la conscience sociale lui manque de la sagesse, de la force et de la puissance. Autrement dit, elle est une « révolution permanente » qu'il s'agit dans le sens de la prévention des conflits tout en axant l'effort premier sur la paix. La paix implique-t-elle sa redéfinition ainsi que sa recherche sans cesse ? Il est évident de cerner une approche déjà proprement dite sur la guerre interne et sur ses retombées multiples et variées tout en parlant de la violence. Celle-ci se constitue comme étant une des formes de la guerre. Savoir gérer une crise est une action pour bloquer le chemin de la violence qui pourrait déboucher sur une guerre interne ou externe. Élargir le champ social nécessite sa fondation réelle et affective loin de la violence interne ou de la guerre externe. Or selon Galting, fondateur de la recherche sur la paix constate que l'individu par le biais de sa libération face à autrui dont la paix puisse se réaliser jusqu'à ce qu'il le lie avec le revenu national par habitant. Mais l'étude de la paix dépasse donc toutes les apologies nationales, en redevenant une science de l''accomplissement humain''. Cela a-t-il un lien direct avec l'État étant donné que sa base essentielle se constitue par la société sur laquelle il tire sa légitimité constitutionnelle et sa puissance militaire dont l'individu est sa pièce maîtresse ? Mais lequel ? De là se définit en effet non pas la paix en elle-même, mais la société qui est en question. Le cadre dans lequel s'inscrit celle-ci est maintenu à travers les valeurs, les principes et les idéaux en lui définissant sa place ainsi que son rôle parmi les autres sociétés. Ce schéma n'est qu'un indice lui traçant son évolution positive. Sachant que la paix est une valeur humaine qu'il faut y insister comme d'ailleurs la l'agression comme l'amour qui sont nés avec l'individu. Ce processus est lié à la force locale et nationale composant individus et groupes sociaux à la fois par le biais de ce qu'ils portent en eux et ce qu'ils en proposent aussi dans le pacte national. Ce dernier les lie entre eux pour vivre en commun. Mais cette équation quelle qu'elle soit est basée sur la paix qu'on recherche souvent alors menacée à tout moment à savoir sa science dominante. Menacée par la violence interne et la guerre externe, la paix c'est une étape à fonder comme culture et comportement en fonction de la société à travers ses élites, ses cadres et ses institutions. Loin de la paix c'est la violence qui prime à la place alors synonyme de la guerre. Car la paix reflétant l'ordre tandis que la violence n'est que la phase déterminant le désordre. Mais entre les deux se définit l'enjeu des rapports de force. Élargir la structure sociale pourrait déboucher sur un compromis tacite et moralement accessible pour maintenir la paix. Elle reste fragile sinon menacée pour toujours si l'individu ne soit pas conscient de son rôle dans la société. Conscience efficace et éducation certaine que l'individu puisse se développer et avec lui la société qui est la sienne. Il caractérise en effet un passage fondamental que la relation entre individu - société est la forme même de l'État sans lesquels celui-ci se trouve en position très fragile. Car être en force, c'est ce que sait faire cet individu en question comme étant une entité pensante si on veut une telle évolution positive par et pour lui-même. Lutter contre la violence c'est cultiver la paix sans relâche à travers modes et modèles procéduraux. Or la violence s'exerce comme une pièce de monnaie quand la paix est absente, d'où la société n'est pas aussi mûre, voire sage. C'est ce qui montre aussi un point central portant sur la civilisation quand la paix est en danger. D'où cette phase se forme loin de la violence interne et la guerre extérieure par un certain niveau à atteindre au niveau des sciences, des arts et des soldats. Si Galtung propose au sein de l'Europe son pays natal le Norvège, la recherche sur la paix alors atteint un summum de la guerre entre ses États, c'est que le monde doit en finir avec suite à ses retombées malsaines. Ainsi, il faut aller là où ce Norvégien est arrêté si on veut mettre la lumière non pas sur la paix mais aussi sur la violence, voire la guerre. C'est ce que nous amène à se poser la question qu'elles sont donc les causes de la violence ? Cette dernière se rejoint par conséquent ce qui est la paix. Ignorer la paix, c'est tomber dans la violence, mais vivre la violence c'est rechercher la paix. Car ces deux se constituent le socle de ce que la civilisation puisse incarner. Il demeure incertain de réaliser la paix sans redéfinir le sens de la violence ; une étape destructive de l'individu face aux siens sans que le changement arrive à son stade souhaitable. Vivre la paix c'est vaincre la guerre que la violence s'exerce sur les uns et les autres dans la même société. Un peuple pacifiste c'est un peuple qui connaît pas mal de choses tout en participant dans les affaires du monde ainsi que son avenir. De là s'émancipe l'idée autour de laquelle s'établit le lien homogène de l'individu ; une valeur du libéralisme portant et défendant la démocratie à l'européenne par rapport à la division du travail, la marchandise et les marchés. Loin de la condition humaine spécifique, l'individu en tant que tel est pareil à savoir son idéologie pour se distinguer des autres, alors portant une valeur humaine et morale. La distinction de sociétés a différencié les individus à travers leurs sociétés depuis la nuit des temps. Il s'agit de ce point de vue c'est ce que leur lien que forme la cité, l'école, l'espace public, les lieux de travail, la mosquée, etc., leur servent comme point de repère pour forger leur union. De ce point de vue, le malentendu est débattu de façon à exposer un modèle de vie réel en évitant ce qui lui retarde son équilibre et sa réussite. Cette ligne se veut dominante par les autres sur la scène internationale. Il s'agit de lutter sans relâche jusqu'à ce que cela implique entre les États débouchant par les individus et les sociétés à la fois comme produit commun et apte à grandir son espace. C'est pourquoi la paix à rechercher notamment quand la guerre est là, tandis que quand la guerre est absente, la paix est fragile. La paix devient réelle sinon perpétuelle quand la vie devient prospère et participative entre les vivants. De là s'inscrit l'insécurité à savoir ce que la sécurité puisse réaliser en face. Mais de la sécurité de l'individu à la sécurité nationale, et de la sécurité régionale à la sécurité internationale que l'enjeu est de taille que ce soit à l'intérieur comme à l'extérieur des États. La paix devient par conséquent un idéal que les sociétés y recourent davantage pour se développer sans se déchirer pour autant entre individus et États. * Enseignant et chercheur |
|