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La question du pouvoir d'achat s'est
imposée, de force, dans le débat public (souks, cafés dits littéraires et
endroits de tchatche !). Le pouvoir d'achat empêche de remettre en cause la
consommation mais il enferme les forces sociales dans la revendication timide
pour un toujours plus.
Par conséquent, la décroissance (dégradation du niveau de vie), par manque de revenus, n'est pas se serrer la ceinture (austérité) mais d'inventer un nouveau pouvoir, via une implosion ou explosion de l'ordre décroissant. Il y a, dans ce pays , la politique de la rente, l'économie basée sur la rente, le social nourri par la rente et la culture soignée par la rente, cette gamme suscitée est représentée par des actions multiples combinées, ajouter la force «constituée» et instituées par la matière solide, liquide, gazeuse et spirituelle qui font pousser un tissu social aboulique et environnemental, avachi sous l'enceinte policière, faisant croire au bien-être de tout le monde ou bien au ?digoutage' d'une majorité du peuple. La seule et unique illusion qui nous reste pour pouvoir et permettre de reformer cette situation contextuelle nonchalante par le seul biais économique (faut penser au cadre de la création de richesse et non au système rentier), pour aller tout juste droit vers le bien-être, il suffit de, sous l'angle optique ou économique de : - Savoir chasser l'argent du secteur politique vers le secteur économique. - Prescrire, de nouveau et de plus belle, de nouvelles réglementations plus strictes dans le secteur financier (secteur bancaire) - Eliminer toutes les renardières fiscales et parafiscales qui ont été cultivées par la maffia et les faux lobbys riches. - Limiter les pouvoirs de guerres financières informelles, illégales et illicites des lobbys. - La politique monétaire est claire et inégale : spolier les épargnants potentiels du moindre semblant d'intérêt sur leur argent déposé, dans les institutions financières, tout en encourageant la consommation immédiate (gaspillage faisant foi) tout en maintenant bas les taux d'emprunt de l'Etat pour les oligarchies et les «ANSEJeliques». - La constitution de réserves capitalistiques gérée par un gouvernement qui contrôle, selon sa guise (humeur et non norme), la seule planche à billets soi-disant légale. - Rétablir les pouvoirs civils (état civil) confisqués par le système dictatorial. - Faire de sorte que la richesse, le patrimoine national et le capital, en général, soit géré par le savoir, pour le bien-être de tout le monde, selon le mérite. - Renforcer la séparation des pouvoirs et en particulier de la justice? «Il faut que les principes d'une politique soient faits de justice et de vérité.» citation Une des premières conditions à prévoir et à créer serait, d'abord, l'assainissement et le renforcement des administrations centrales régionales et locales, des institutions, des organismes et des entreprises économiques en leur attribuant la compétence et l'intégrité humaine, ceci nécessite, bien entendu, de mettre tous les moyens nécessaires sur la formation théorique et pratique, dans l'ensemble des secteurs et administrations qui composent un Etat qui respecte, bien entendu, le droit, les règles et la morale. D'autant plus que le personnel existant, actuellement, dans le pays, le mieux qualifié, le plus compétent et très bien expérimenté, se voit avec la proportionnelle et les 32 ans, partir fatalement, en retraite laissant la place à ceux qui n'ont pas encore les connaissances requises et qui se trouvent balancés dans les structures étatiques ( gouvernementales, administratives, économiques, financières et judiciaires) occupant des postes immérités, n' ayant pas les connaissances, la morale et les pratiques requises, sans intégrité, c'est-à-dire, ne répondent pas et ne font pas preuves de responsabilité ni d'honnêteté ni d' initiatives ni de moralité et d'abnégation dans l'exercice de leurs fonctions et leurs missions dévolues. Il faut d'autres obligations à savoir : - Une action qui consiste à enlever tous les obstacles : telles la corruption, la bureaucratie, les mesures de blocages, les actions contre-productives, les actions de désordres, d'indiscipline et de lacunes. - Savoir gérer le pays par des normes et des standards très stricts. A partir de ces principes de base énumérés, se cultivent la bonne gouvernance ou transparence, la prudence, l'efficacité et la rigueur qui font huiler la machine de la régence qu'elle soit de gauche, de droite, de centre, ou de n'importe quelle couleur politique. Ils sont, actuellement, en train de modifier, légèrement, les règles existantes et limiter les excès sinon les abus ; ils pourraient nous faire croire, par tout moyen médiatique, que ce pouvoir rentier a réalisé quelque chose d'utile, de nécessaire mais, au fond, ce n'est qu'un sentiment illusoire. Le problème est que les petites réformettes ne fonctionnent que dans un contexte ayant la possibilité de faire développer, de façon illimitée, une situation rentière issue de ressources naturelles vierges, prêtes à être exploitées, une énergie abondante facile à extraire et une population complice, avec peu de dettes externes pour l'instant et beaucoup de dettes improductives internes ( ANSEJ, Pêche, Agriculture et autres services touristiques?.). C'est un contexte optimisé par une croissance à une seule variable de propulsion maléfique qui est la rente pétrolière, alors qu'il existe tant de moyens et de main-d'œuvre disponibles, qualifiées, d'autres part d'énormes quantités de bienfaisance ont été dilapidées dans les guerres sociales (corruption, détournements, impunités, mauvaise gestion, non-respect des règles, injustice, etc.), les mauvais investissements sont monnaie courante, exemple celle des montages où le taux d'intégration ne dépasse pas 10%, un gaspillage sinon un détournement, pur et simple, sinon un transfert gratuit de devises (capitaux) au profit des oligarchies. Une remarque importante qui nous fait penser aux années 70, le taux d'investissement dépassait, souvent, les 50%, le taux d intégration avoisinant les 55% , le taux démographique se situait en dessous du premier taux. Cette situation faisait monter le taux de croissance jusqu'à deux chiffres, parfois. Les limites négatives du modèle obsolète (modèle rentier), un contexte optimisé pour la croissance commence, avec peu de dettes destinées à la création de valeurs. La dette, comme nous le savons autrement, est une façon de consommer, aujourd'hui, les revenus futurs, lorsqu'on parle d'économie créatrice de valeurs et non de «bazardisation ». Car, dans une économie créatrice de richesse, si, par exemple, d'un revenu de 1 Dinar on peut tirer 10 DA de dette, le travailleur qui gagne 20.000 dinars peut consommer 200.000DA, de biens et de services, aujourd'hui, ou acheter 200.000 DA d'actifs (nouvelle forme d'accumulation élargie du capital). Lorsqu'on parle de contexte économique de richesse optimisé pour la croissance, il doit être optimisé pour tous les agents économiques, en l'occurrence les banques. Les banques financières, en général, gagnent de l'argent, à mesure que la dette augmente (intérêts composés ou service de la dette) et les rentrées fiscales de l'Etat augmentent, aussi, à mesure que la population active (investissements) , la productivité, le commerce et les bénéfices, augmentent. La finalité du système rentier nous permet de dire haut et fort : - Préparez-vous à l'implosion interne ou bien à l'explosion externe, sinon à la fulmination de ce système rentier !!!. Le second thème ne sera pas explicité, car il présente des facteurs relevant de la stratégie exogène. Tel est le problème pour ce qui concerne l'implosion endogène: - Lorsque le pays, pour lequel la situation de la « basardisation» a été optimisée et ne peut plus s'étendre par le tarissement de la rente pétrolière (diminution du prix du pétrole et diminution des exportations.. ), cette situation ne se contente pas de ralentir mais de s'imploser forcément. - Lorsque les revenus des travailleurs cessent d'augmenter. - Lorsque l'inflation cesse de diminuer. - Lorsque la valeur du Dinar se déprécie, sans cesse. - Lorsque les prix des biens et services s'envolent et les pénuries réapparaissent, de nouveau, pour une meilleure vie « slogan » de l'ex « PAP-85 ». - Lorsque l'Etat ne peut plus honorer les subventions de biens de premières nécessités. - Lorsque la dette interne finit par cesser d'augmenter (mais ses remboursements se font via le FMI), ce qui signifie que la consommation (c'est-à-dire la «croissance» pour ceux qui créent la richesse) cesse d'augmenter et le bien-être fait place à un retour vers la classe qui se dit misérable. Par conséquent, et suite à ma petite et modeste contribution d'ordre économique, je peux avancer sans pouvoir conclure que : - Lorsque la dette et la consommation qu'elle alimente cessent d'augmenter, le système rentier implose parce qu'il est basé sur une instruction ou indication très simple : - Ce système a, toujours, besoin de plus de rente pour se maintenir. - Plus de ménages et de commerçants, empruntant plus d'argent non remboursable, pour consommer toujours plus, la paix sociale étant la règle de la paix sociale. - Il n'est pas prévu que l'on fasse moins, en termes de production d'achat, de consommation et d'emprunt, ni que le nombre de spéculateurs, d'informels et de consommateurs ne diminue. - Le système rentier n'est pas juste, ne pourrait être optimisé par la croissance économique, sinon par sa « bazardisation », une forme de «financiarisation» informelle, par contre, il est, entièrement, dépendant de l'expansion de la rente pétrolière, pour sa survie sinon c'est l'implosion. - La diminution des travailleurs productifs commence à faire chuter la fiscalité et la parafiscalité, par conséquent la Sécurité sociale voit son revenu, à la baisse et les conséquences médicales et de pensions laissent trop à désirer. Et le système de retraite implose, forcément, par manque de ressources. - Lorsque les acteurs ou agents économiques cessent d'emprunter et commencent à faire défaut sur la dette existante, le secteur bancaire implose, lui aussi. - Lorsque la consommation des ménages et des autres agents économiques commence à chuter, le secteur du Commerce implose, également. Tout cela induit les recettes fiscales à s'effondrer et le pays, par son gouvernement incompétent et son pouvoir aveugle, détruit, volontairement, la (valeur) monnaie symbole, par de nouveaux emprunts excessifs (exemple de la période des années 80) et de l'impression monétaire à outrance, le pays implose, forcément. Le pays est en train de passer d'une économie rentière (bazardisation), sans fin, à une déchéance humiliante. Le système qui dépend, entièrement, de la rente est condamné à une fulmination, qu'aucune réforme ne permettra d'éviter, dans les jours, mois et ans à venir. Les bonnes politiques sont celles qui reconnaissent la vertu et le mérite comme unique force. Car ceux d'aujourd'hui ne pensent et ne vous parlent que business, finances, commerce, richesse et de luxe. |
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