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La politique de l'emploi
recouvre l'intervention publique sur le marché du travail, dans le but
d'améliorer son fonctionnement, d'augmenter et de maintenir l'emploi, et de
réduire le chômage et les discriminations à l'embauche. Il existe généralement
deux grands types de politiques : les politiques actives, qui visent à
augmenter le niveau d'emploi dans l'économie, et les politiques passives, qui
visent à rendre le chômage abordable (traitement social du chômage).
Les pistes à explorer 1- Créer un maximum d'opportunités d'emploi pour les jeunes comme objectif stratégique prioritaire de l'action des pouvoirs publics. Il s'agit d'intégrer cet objectif dans la formulation de toutes les politiques publiques, notamment en incluant des critères de création d'emplois et de stages lors de l'évaluation des candidatures aux marchés publics; des politiques fiscales qui encouragent la création d'emplois rémunérés et le recrutement de stagiaires; et à travers des politiques réalistes et ciblées de développement industriel et la mise en place de programmes nationaux transparents de stages dans les secteurs public et privé. 2 - En combinant des politiques actives pour créer un marché du bail foncier, stimuler la création d'un grand nombre d'emplois pour les jeunes dans l'agriculture, l'industrie et les services connexes; mettre en place des services publics de vulgarisation agricole; mettre en place des guichets dédiés aux zones rurales dans les institutions chargées de l'emploi promotion. Des activités de sensibilisation à l'agriculture sont incluses dans les programmes scolaires; soutenir des projets d'entrepreneuriat rural innovant, y compris des activités de loisirs de base pour les jeunes. 3 - Pour résoudre le problème de la faible employabilité des jeunes, qu'ils soient diplômés de la formation professionnelle ou de l'enseignement supérieur, intégrer d'urgence et de manière cohérente dans les programmes scolaires, du collège à l'enseignement supérieur, des ateliers pour développer les compétences de base du travail et de la vie, et par la coopération avec le secteur privé. Mettre en place des centres de services aux étudiants dans les universités pour offrir une formation en recherche d'emploi et un accès à l'information sur le marché du travail, ainsi que des institutions qui soutiennent l'entrepreneuriat. 4 - Réexaminer les codes de travail et l'ensemble de la législation du travail, en vue d'entreprendre des réformes qui donneraient autant d'importance à l'objectif de facilitation de la création d'emplois qu'à celui de la protection des droits des travailleurs, notamment par l'introduction de nouveaux types de contrats de travail adaptés au tissu économique local; par l'introduction de contrats de travail à temps partiel conçus et par la simplification des procédures auprès des services compétents. 5- Investir des ressources publiques au niveau national, avec le soutien des organisations d'intégration économique, dans l'amélioration de la collecte de statistiques fiables sur les marchés de l'emploi national; et par le lancement d'un programme de recherche multidisciplinaire sur l'emploi des jeunes dans l'ensemble de wilayas, associant des universités, des institutions de recherche, avec l'implication d'acteurs du secteur privé. Quels sont les principaux sujets à explorer ? Facteurs politiques et macro-économiques Quels sont les facteurs structurels dans l'économie qui peuvent expliquer les taux de chômage élevés ? Comment s'y attaquer ? Les pouvoirs publics ont-ils fait des choix de stratégie de croissance économique qui leur permettront de faire baisser leur taux de chômage ? Peut-on imaginer une stratégie nationale type adaptée qui permette de combattre le chômage ? Quel est le rôle éventuel des partenariats entre acteurs publics et secteur privé dans une telle stratégie ? Quelles sont les politiques publiques récentes qui ont permis de créer des emplois ailleurs ? Quelles sont les organisations (nationales) qui sont spécialisées dans la lutte contre le chômage et sont-elles efficaces ? Comment pourraient-elles obtenir de meilleurs résultats ? Quels sont les secteurs de l'économie qui sont caractérisés par un déficit de travailleurs et qu'est-ce qui peut être fait pour orienter les jeunes vers ces secteurs ? Certains secteurs de l'économie créent-ils davantage d'emplois que les autres et le gouvernement peut-il en tirer des leçons pour les secteurs qui génèrent peu d'emplois ? Comment peut-on changer les lois relatives à l'emploi pour rendre plus facile l'embauche de jeunes travailleurs ? Le secteur privé joue-t-il son rôle de principal créateur d'emplois dans l'économie nationale et comment encourager les entreprises à faire plus pour la formation et l'emploi des jeunes ? Education Des réformes profondes sont-elles nécessaires pour que les générations futures soient à la fois capables de lire et écrire, tout en acquérant des savoir-faire spécifiques qui seront requis par les employeurs ? Comment combler le gouffre entre la formation universitaire et le monde du travail afin que les universités enseignent aussi les compétences requises par les entreprises ? Des cours d'entreprenariat individuel devraient-ils être incorporés dans le curriculum universitaire et, si oui, comment le faire ? Formation professionnelle Quels sont les types de formation professionnelle qui sont porteurs pour le secteur privé en Algérie et quels changements doivent être introduits dans le système d'éducation et de formation ? Le secteur privé peut-il jouer un rôle plus important dans la formation professionnelle et l'apprentissage ? Chômage de jeunes hautement qualifiés ? Quelles réformes devraient être mises en place pour que les jeunes hautement qualifiés puissent trouver un emploi en accord avec leur niveau d'éducation ? ? Une mise en valeur des stages (rémunérés et non rémunérés) peut-elle faciliter l'insertion professionnelle des jeunes ? Si c'est le cas, quel type de stage serait le plus bénéfique ? Chômage urbain et chômage rural ? Y a-t-il une différence entre le taux et la nature du chômage dans les villes et dans les zones rurales ? Quelles politiques mettre en place pour combattre le chômage et le sous-emploi dans les zones rurales ? Secteur informel ? L'emploi dans le secteur informel doit-il être formalisé et si oui, comment ? ? Quels sont les préjugés associés à l'emploi dans les activités informelles et comment peuvent-ils influencer le bien-être des jeunes employés dans ce secteur ? ? Existe-t-il des politiques publiques pour soutenir les marchands ambulants et autres travailleurs informels ? Facteurs culturels ? Certains facteurs culturels peuvent-ils expliquer le fort taux de chômage et de sous-emploi des jeunes ? Se développe-t-il une culture qui ne favorise pas la recherche de travail chez les jeunes ? ? Une mise en valeur de l'entreprenariat et du travail indépendant suffit-elle à réduire le chômage des jeunes ? Comment promouvoir une culture de la création de « start-up » ? Genre ? Quelles sont les différences en matière de chômage et de sous-emploi entre les hommes et les femmes ? Les possibilités d'emploi sont-elles plus réduites pour les jeunes femmes que pour les jeunes hommes ? ? Quelles stratégies et quels changements culturels encourager pour faire augmenter le taux d'emploi des jeunes femmes ? Il y a une grande diversité d'approches possibles pour aborder le défi de la création massive d'emplois pour les jeunes. Créer autant d'emplois que possible pour les jeunes implique d'abord de créer beaucoup d'emplois pour toutes les personnes en âge de travailler, jeunes et moins jeunes. La croissance de l'économie étant le premier déterminant de la création d'emplois, tous les efforts pour stimuler l'activité économique des entreprises existantes et pour créer de nouvelles entreprises ont un fort potentiel de création d'emplois pour les jeunes. Au-delà de la croissance de l'économie, la structure de celle-ci et le dynamisme des secteurs qui créent le plus d'emplois sont des facteurs essentiels. Du côté de la demande d'emplois qui émane des jeunes, les facteurs à examiner avec attention sont ceux qui les rendent «employables» : éducation, formation, savoir-faire, attitudes, capacité d'adaptation, créativité? La dernière catégorie regroupe les facteurs qui permettent la rencontre entre la demande de travail émanant du tissu économique (offre d'emplois) et l'offre de travail (demande d'emploi) émanant des populations d'âge actif considérées comme jeunes. Toutes les analyses présentées offrent un large éventail du type de mesures que les pouvoirs publics peuvent prendre ou renforcer s'ils font de la promotion de l'emploi des jeunes une priorité stratégique au même titre que la sécurité. A ce titre, il y a lieu de : 1- créer une synergie et une collaboration entre toutes les parties prenantes concourant à la création d'emplois pour les jeunes (programmes, projets, institutions, ministères, fonds, etc.); 2- intégrer le critère de la création d'emplois dans les passations de marchés financés sur fonds publics; 3- intégrer la création d'emplois dans les politiques macroéconomiques, sectorielles et d'investissements publics (une inflexion des politiques macroéconomiques et sectorielles pour les rendre plus favorables aux investissements à haute intensité de main-d'œuvre; 4- fusionner les différents fonds de soutien des initiatives de création d'emplois avec la création de guichets en leur sein pour le financement d'initiatives spécifiques (l'emploi rural, le microcrédit, le financement des entreprises en difficulté et la microfinance); 5- permettre une offre cohérente de services et de produits financiers et non financiers pour soutenir et accompagner l'insertion économique des jeunes (faciliter l'accès à l'information, la documentation, la formation); 6- consolider les dispositifs d'information et l'amélioration de la transparence du marché (mise en place d'un système de veille des besoins en ressources humaines de l'ensemble des entreprises). Les cinq propositions 1. Faire de la création d'un maximum d'emplois pour les jeunes un objectif stratégique prioritaire de l'action des pouvoirs publics, au même titre que la sécurité, la santé, l'éducation et la création de richesses, ce qui implique d'intégrer cet objectif dans la formulation de toutes les politiques économiques, sociales, culturelles et environnementales, notamment : ? en intégrant des critères précis de création d'emplois pour travailleurs avec peu ou pas d'expérience professionnelle et de création de postes de stagiaires assortis de plans de formation, dans l'évaluation des dossiers de soumission aux marchés publics; ? en élaborant une politique fiscale adaptée à la taille des entreprises qui favorise très clairement les entreprises qui font des efforts vérifiables en matière de création d'emplois salariés et de recrutement de stagiaires dûment encadrés; ? en élaborant des mesures incitatives adaptées aux moyennes, petites et très petites entreprises pour les encourager à créer des emplois même à durée limitée et à temps partiel pour les jeunes; ? en encourageant les secteurs, les activités et les modes de production à haute intensité de main-d'œuvre; ? en formulant et en mettant en œuvre des politiques réalistes de développement industriel ciblé, tenant compte aussi bien des potentialités des économies nationales que des contraintes fortes à l'industrialisation; ? en développant des programmes nationaux de stages dans le secteur public et privé, y compris les collectivités locales, à l'intention des jeunes diplômés, avec une centralisation des offres sur un site internet, des garanties de transparence des processus de sélection, des conditions minimales de rémunération et d'encadrement, un système d'évaluation des institutions publiques par les stagiaires. 2. Stimuler la création massive d'emplois pour les jeunes dans l'agriculture, les industries de transformation agricole et animale, et les services liés à la production agroalimentaire et à la vie en milieu rural par une politique volontariste combinant : ? la création de marchés de location de terres et d'autres mesures favorisant l'accès à la terre aux jeunes désireux de se lancer dans la production agricole; ? la relance ou la création de services publics de vulgarisation des techniques agricoles et pastorales au plus près des zones de production en s'assurant que les agents disposent effectivement des compétences nécessaires; ? le soutien aux associations rurales; ? la création de guichets dédiés à l'emploi en milieu rural au sein des agences et fonds en charge de la promotion de l'emploi; ? l'intégration dans les programmes scolaires nationaux d'activités de découverte et de sensibilisation à l'agriculture et à la transformation et à la protection de l'environnement; ? le soutien par des incitations fiscales et d'autres mesures aux projets d'entrepreneurs en milieu rural, y compris dans le domaine des activités de loisirs essentielles pour encourager les jeunes à travailler et vivre dans des zones rurales ou hors des grandes villes. 3. Remédier au problème de la faible employabilité des jeunes, diplômés ou non de l'enseignement secondaire ou supérieur en : ? intégrant de manière urgente et cohérente dans les programmes scolaires, du moyen au supérieur, des ateliers de développement de compétences fondamentales pour le travail et la vie en société, notamment l'apprentissage du travail manuel, le développement de la créativité et de l'autonomie, l'initiation à l'économie familiale (ou éducation financière), la familiarisation avec les produits technologiques, l'expression orale et écrite, le développement de l'esprit critique; ? en mettant en place de manière systématique dans les universités publiques, en partenariat avec le secteur privé, des centres de services aux étudiants offrant des formations aux techniques de recherche d'emploi et l'accès aux informations sur le marché du travail et sur les fonds et institutions de soutien à l'entrepreneuriat; 4. Réexaminer les codes de travail et l'ensemble de la législation du travail dans les pays de la région, en vue d'entreprendre des réformes qui donneraient autant d'importance à l'objectif de facilitation de la création d'emplois dans l'économie nationale qu'à celui de la protection des droits des travailleurs, notamment : ? en impliquant dans les discussions sur les réformes les représentants de tous les groupes sociaux concernés par la question de l'emploi et notamment les organisations représentatives de la jeunesse sans emploi en milieu urbain et rural ainsi que des représentants des jeunes encore en formation; ? en introduisant de nouveaux types de contrats de travail adaptés aux économies wilayales qui sont dominées par des petites entreprises formelles et informelles, visant à favoriser la formalisation d'une partie des emplois du secteur informel; ? en introduisant, à la suite de discussions avec les acteurs des systèmes nationaux d'éducation et de formation, des contrats de travail à temps partiel spécifiquement conçus les primo-demandeurs d'emploi avec un dispositif d'encadrement et de contrôle adéquat; ? en simplifiant autant que possible les procédures liées au recrutement de personnels par les entreprises et en modernisant les administrations chargées de veiller au respect de la législation du travail. 5. Investir des ressources publiques au niveau national et local, avec le soutien des organisations patronales, dans : ? l'amélioration de la collecte de statistiques fiables sur les marchés de l'emploi, sur les secteurs d'activité en croissance susceptibles de créer le plus d'emplois, sur les mécanismes réels de rencontre de l'offre et de la demande de travail, sur les inégalités d'accès aux opportunités d'emploi en fonction du sexe, de l'âge, de l'origine sociale et des lieux de résidence, sur les perceptions de la notion de travail par les jeunes et sur les aspirations des jeunes de manière générale. ? Le lancement d'un programme de recherche multidisciplinaire sur l'emploi des jeunes dans l'ensemble de wilayas, associant des universités, des centres de recherche et orienté sur des questions précises définies en concertation avec le gouvernement et le secteur privé. La nécessité de créer autant d'emplois que possible pour les jeunes ne fait pas l'objet de débat et de contestations. Les acteurs politiques au plus haut niveau ne manquent jamais l'occasion d'inscrire la lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes parmi leurs priorités. C'est évidemment encore plus le cas lors des campagnes électorales où les promesses chiffrées de création d'emplois pour les jeunes sont plus impressionnantes les unes que les autres. ? Passer des recommandations à l'action et donc aux réformes concrètes suppose dans un premier temps de clarifier la responsabilité des différents acteurs de la société dans la prise de décision sur l'emploi des jeunes. Même s'il y a maintenant une orientation que ce sont les entreprises du secteur privé qui créent des emplois et non pas l'Etat, il ne faut pas se tromper sur la responsabilité première du gouvernement dans la création des cadres politique, institutionnel, économique, éducatif et socioculturel favorables à une croissance économique créatrice d'emplois. Qu'il s'agisse de mettre les politiques fiscales, les politiques industrielles ou les politiques d'éducation et de formation au service de l'objectif d'emploi, c'est le gouvernement mais aussi le Parlement et les autres institutions publiques qui doivent agir. C'est sur eux que doit porter le plaidoyer en faveur des réformes, et sur eux que doit se diriger la pression des opinions publiques. ? Passer des recommandations à l'action et donc aux réformes concrètes suppose dans un deuxième temps de créer des coalitions de la société civile aussi larges que possible pour faire de la question de l'emploi des jeunes une priorité stratégique permanente. Si le problème se pose déjà aujourd'hui, il ne donnera sa pleine mesure que dans les deux à cinq décennies à venir, lorsque la population des jeunes aura explosé compte tenu de la croissance démographique et de la structure actuelle de la population. Les bénéficiaires de meilleures politiques publiques pour l'emploi sont les millions de jeunes sans emploi ou sous-employés d'aujourd'hui, de jeunes qui sont encore dans le système éducatif de la maternelle à l'université, et les millions d'enfants à venir qu'il faudra éduquer, former et ensuite insérer dans la vie professionnelle. Ce sont précisément des bénéficiaires qui ne sont quasiment pas représentés dans les instances où se formulent les politiques publiques. Les nouvelles coalitions de la société civile doivent intégrer toutes les catégories de bénéficiaires potentiels mobilisables de meilleures politiques de l'emploi, en particulier les millions de jeunes qui « se débrouillent » dans d'innombrables activités du secteur informel et les étudiants qui courent encore derrière des diplômes qui leur ouvrent la porte du chômage et de la dépendance. Le débat sur l'emploi des jeunes ne peut pas ne pas impliquer les principaux concernés. ? Passer des recommandations à l'action et donc aux réformes concrètes suppose dans un troisième et dernier temps de ne pas éluder les questions les plus difficiles pour être capable de prendre des décisions et de s'y tenir dans le temps. Si tous les acteurs politiques et sociaux sont d'accord pour considérer prioritaire l'action en faveur de l'emploi des jeunes, il y a peu de chances que tous s'entendent sur les moyens et les réformes à mettre en œuvre. Deux questions au moins méritent d'être mises sur la table, celle de la réforme des codes du travail dans le sens d'une plus grande flexibilité pour donner un minimum de droits à la très grande majorité des travailleurs de l'économie informelle qui ne sont pas concernés par le droit du travail. C'est une question assurément sensible du point de vue des partenaires essentiels que sont les organisations syndicales. La deuxième question qui doit faire l'objet de débat puis de décisions claires et affranchies des changements politiques est celle des réformes des systèmes d'éducation et de formation. Tout indique que des choix majeurs doivent être faits en termes de contenus des programmes d'éducation à tous les niveaux, de l'école maternelle à l'enseignement supérieur. Les réformes impliquent des coûts immédiats et donc des sacrifices importants pour certains acteurs des systèmes éducatifs, les enseignants mais aussi les apprenants eux-mêmes. C'est pour cela qu'il est indispensable que toutes les catégories d'acteurs sociaux saisissent les enjeux inséparables de la formulation de la politique économique nationale, de celle des politiques de l'emploi et de l'éducation et sortent ces discussions des espaces politiques partisans où seul compte le vote des jeunes lors d'une élection. Conclusion La lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes ne devrait pas être considérée comme une priorité seulement parce que le monde est en guerre contre l'exclusion sociale et que les jeunes sont partout perçus comme étant les principaux vecteurs de la violence, de la radicalisation et dans une ultime étape, du terrorisme. La création d'emplois pour les jeunes maintenant et demain est une exigence fondamentale pour l'Algérie et tous les pays parce que le bien-être collectif des populations actuelles et futures en dépend. Ce thème est très important parce que sa raison d'être est de provoquer une réflexion ouverte sans être superficielle sur tous les problèmes structurels les plus importants auxquels le pays est confronté. Les points de vue, les analyses, les pistes d'action mis en avant, ne mettent pas un terme au débat. Ils ont l'ambition de l'installer dans l'espace public citoyen. *Cadre du secteur de l'emploi |
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