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Né en
1956, Pascal Boniface1 s'est d'abord orienté vers les questions de désarmement
nucléaire. Puis, il s'intéresse à la géopolitique dont il devient un
spécialiste. Auteur de plus de quarante ouvrages, il préside, depuis 1990 aux
destinées de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
qu'il a fondé. Auteur de «Est-il permis de critiquer Israël» (Laffont, 2003), de
«La France malade du conflit israélo-palestinien» (Salvator, 2014) il se voit
accusé d'antisémitisme pour avoir critiqué la politique de l'État d'Israël. Son
dernier opus «Antisémite» m'a conduit à m'intéresser à cet intellectuel dont
les prises de position ont suscité mainte polémique.
Le Quotidien d'Oran : Vous avez très récemment publié un ouvrage que vous avez intitulé «Antisémite» (Editions Max Milo), pourquoi ce titre ? Pascal Boniface : Parce que depuis environ dix-sept ans, je suis régulièrement l'objet d'attaques m'accusant d'antisémitisme, sans que pour autant du reste aucun de mes écrits, aucune de mes déclarations ne puisse prêter corps à cette rumeur calomnieuse. Tout ceci parce que j'ai émis des critiques à l'encontre du gouvernement israélien. C'est une affaire qui a pris une certaine importance, ce que je raconte dans ce livre, outre le fait que j'ai toujours combattu l'antisémitisme comme toutes les formes de racisme, en les mettant sur le même pied, ne faisant pas de différence entre les luttes contre le racisme, mais un peu pour mettre en garde contre la confusion de plus en plus fréquente de la critique politique d'un gouvernement, en l'occurrence celui d'Israël, comme je peux critiquer d'autres gouvernements, et la haine d'un peuple, l'antisémitisme. Et l'on voit que pour des raisons sur lesquelles on pourra peut-être revenir, les avocats inconditionnels d'Israël, non pas ceux qui soutiennent l'État d'Israël, mais ceux qui estiment qu'il ne faut en aucun cas critiquer le gouvernement israélien, ces gens-là commettent une confusion entre critique du gouvernement israélien et l'antisémitisme, ce qui est politiquement dangereux et intellectuellement faux. Si je critique la politique de Donald Trump, Poutine ou tel grand dirigeant chinois, on ne va pas m'accuser de racisme anti-américain, anti-russe ou anti-chinois, on va s'aviser que j'exerce un jugement politique. Il n'y donc vraiment que ce cas spécifique où pour sanctuariser le gouvernement israélien, on accuse d'antisémitisme ceux qui jettent un regard critique sur l'action de ce gouvernement. Q.O : Ce serait une forme d'intimidation, de terrorisme intellectuel ? P. B. : C'est à la fois de l'intimidation et du terrorisme intellectuel, cocktail qui, je dois le dire, se révèle à l'expérience assez efficace. L'accusation d'antisémitisme est lourde à porter du point de vue de l'honneur et entraîne des conséquences sur le plan à la fois personnel et professionnel. Un certain nombre de collègues, de journalistes ou d'hommes politiques, que je connais personnellement, me confient en privé qu'ils partagent mes opinions sur le conflit israélo-palestinien, mais qu'ils se gardent bien de les proférer en public, parce qu'ils ne sont guère désireux de subir les foudres d'une campagne pour antisémitisme. A court terme, ces procédés sont efficaces dans la mesure où ils empêchent nombre de personnes de s'exprimer. Q.O : Comment en êtes-vous venu à vous pencher sur le problème israélo-palestinien, parce qu'à l'origine vous n'êtes pas un spécialiste de la question ? P. B. : À l'origine, je suis un spécialiste des questions de désarmement et de dissuasion nucléaire. Aujourd'hui, je suis un généraliste des questions géopolitiques. Mais il est vrai que le conflit israélo-palestinien sort de l'ordinaire à la fois par son ancienneté et par les contradictions qu'il révèle dans le monde occidental. Ce dernier met en avant des valeurs dites «universelles» comme «le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes», mais qu'il ne respecte pas. Dans le cas des Palestiniens, il s'agit d'un conflit à part dans les conséquences qu'il entraîne dans différents pays et, en particulier le mien, la France. On peut être en désaccord sur l'Ukraine, le Tibet, sur mille autres sujets, ça ne soulèvera jamais les passions et les campagnes de haine que peut provoquer le conflit israélo-palestinien. Q.O : Pourquoi, à votre sens, ce conflit suscite-t-il de telles passions ? P. B. : Parce que ce conflit a des correspondances internes en France qui compte à la fois la plus grande communauté juive et la plus grande communauté musulmane d'Europe. En même temps, cet élément n'explique pas tout, car je connais de nombreux juifs qui militent pour que les Palestiniens se voient reconnaître le droit à un Etat et voir leurs droits s'exercer librement. On ne peut pas dire que tous les juifs soutiennent Israël et tous les musulmans les Palestiniens. Ce sont aussi des choix politiques qui sont faits, mais peut-être que la position du gouvernement israélien est de plus en plus difficile à soutenir. Parce que l'occupation d'un peuple par une autre était déjà fort contestable au XXe siècle, au XXIe, elle est devenue franchement indéfendable. Lorsque vous n'avez pas réellement d'arguments à faire valoir sur le fond, qui est tout simplement l'occupation d'un peuple par un autre, vous avez peut-être tendance à reprendre les «arguments» du terrorisme intellectuel, pour reprendre votre expression, c'est-à-dire qui viennent empêcher une critique qui s'exercerait plus aisément. Q.O : Tous vos déboires ont commencé par une note que vous rédigez au sein du Parti socialiste P. B. : Tout à fait. En 2001, un groupe de travail avait été créé au sein du Parti socialiste auquel j'appartenais afin de sortir du langage convenu, qui consistait à renvoyer dos à dos Israéliens et Palestiniens. Historiquement, le Parti socialiste est très proche d'Israël, et François Mitterrand a pris des positions très courageuses et qui dénotaient par rapport à l'ambiance générale du PS, parce qu'il l'a fait en tant que chef d'Etat, comme président de la République française. Les responsables du PS étaient toujours là à déclarer que ce serait en effet mieux qu'il y ait la paix, mais sans vraiment s'engager. J'ai participé aux réunions de ce groupe de travail et à la fin des travaux, j'ai rédigé une note signée de mon nom recommandant de prendre des positions plus dures sur le conflit israélo-palestinien Q.O : Plus dures, en quel sens ? P. B. : Dans le sens du respect des dispositions du droit international, des principes dont se réclamait le PS lui-même. Afin que le PS soit en accord avec lui-même, je disais qu'il était tout de même curieux qu'on puisse se dire de gauche et rester muet face à l'action d'un gouvernement israélien qui déjà comptait des partis d'extrême droite en son sein, notamment celui d'Ariel Sharon. Il est curieux de protester contre la présence au pouvoir de l'extrême droite en Autriche et de ne rien dire sur la participation au gouvernement de l'extrême droite en Israël. Il se trouve que ma note a circulé et Lionel Jospin, qui était à l'époque premier ministre et considéré comme un fort soutien d'Israël, a été relativement impressionné, m'a-t-on dit, par les arguments que je développais dans mon texte. Et c'est à partir de là que je suis devenu un danger pour les avocats inconditionnels d'Israël qui ont eu peur que le PS ne change d'attitude et ne prenne une position moins complice à l'égard du gouvernement israélien. Q.O : En lisant vos différents ouvrages, l'image d'Israël s'est progressivement modifiée dans l'opinion internationale. En 1967, Israël était perçu presque unanimement en Occident comme une victime, quinze ans plus tard, cette position est devenue plus difficilement tenable P. B. : Tout à fait. Lorsqu'on consulte les sondages, en 1967, lors de la guerre des Six-Jours, il y a encore un antisémitisme qui est prégnant en France, les préjugés touchant les juifs sont encore très forts et en même temps, l'opinion est très pro-israélienne parce qu'elle est plus anti-arabe Q.O : À quoi attribuez ce sentiment anti-arabe ? À un sentiment revanchard lié à l'indépendance de l'Algérie ? P. B. : Aux vestiges du colonialisme, à la revanche de la guerre d'Algérie qui suscite un sentiment anti-arabe et puis Israël a cette réputation d'être un petit pays entouré d'ennemis, «pays qui a fait fleurir le désert» etc. Donc Israël passe pour un pays fragile qu'il faut défendre. 15 ans plus tard, il y a un premier tournant avec l'invasion israélienne du Liban, et notamment les massacres de Sabra et de Chatila qui émeuvent profondément l'opinion française. Par où il apparaît qu'Israël n'est plus un petit pays fragile et menacé dans son existence, mais une très grande puissance qui fait subir l'occupation, fait usage de répression et qui n'hésite pas à employer des armes durant la guerre du Liban. Cela va encore s'amplifier et s'aggraver pendant la première Intifada, en 1987, où là ce sont des adolescents qui sont fauchés par des tirs israéliens. Aujourd'hui on peut dire que l'opinion française est nettement moins antisémite, -l'antisémitisme est très résiduel en France, il n'y a plus à l'encontre des juifs les préjugés d'autrefois-, mais l'opinion est moins pro-israélienne que dans les années 1960, parce que les gens estiment qu'Israël ne se conforme pas aux principes généraux du droit international et à ceux dont se réclame le monde occidental, et par voie de conséquence, il y a une critique plus grande à l'égard de l'action du gouvernement israélien. Q.O : À vous lire on ne peut s'empêcher de constater un paradoxe : en France, il semble y avoir une grande réserve à l'endroit d'Israël de la part de l'élite intellectuelle, mais qu'en Israël même la critique de l'action du gouvernement israélien est plus vive et plus manifeste P. B. : C'est moins vrai qu'auparavant. Parce que de nos jours, il y a beaucoup de restrictions aux libertés en Israël. Le gouvernement israélien fait la chasse aux ONG et donc il est devenu plus malaisé de critiquer le gouvernement israélien. D'autre part, il y a un consensus en Israël, la société israélienne a viré à droite et donc la critique de l'action du gouvernement israélien, qui était plus libre avant, l'est moins aujourd'hui. En France, on ne peut prétendre qu'on ne peut critiquer le gouvernement israélien, je le fais. Mais si l'on s'engage dans cette voie, il y a beaucoup de portes qui se ferment sur le plan professionnel. Vous êtes fragilisé, vous avez moins d'avantages. Je ne connais pas de journalistes qui aient jamais été sanctionnés pour leur soutien à Israël. J'en connais beaucoup qui ont été sanctionnés pour avoir plaidé la cause des Palestiniens. Q.O. : Quand on consulte la liste de vos éditeurs, on constate que vous en avez eu beaucoup. Robert Laffont, Gausewitch, Max Milo, avez-vous eu des problèmes pour publier vos livres ? P. B. : Oui tout à fait. À l'exception de «Antisémite» édité par Max Milo parce que je travaillais déjà avec cet éditeur. Mais pour «La France malade du conflit israélo-palestinien», j'ai essuyé 14 refus ; pour «Les Intellectuels faussaires», quatorze refus également et sept refus pour «Est-il permis de critiquer Israël ?». Dans le monde de l'édition, la critique d'Israël est considérée comme dangereuse, comme de nature à nuire à la maison d'édition qui s'aventurerait à publier de tes écrits. Et pis que la censure, il y a, bien entendu, l'autocensure. Q.O. : Dans ces conditions, peut-on dire qu'il y a des menaces sur la liberté d'expression en France ? P. B. : Rien n'est officiellement interdit. Mais une fois encore, je sais que beaucoup de collègues estiment que je prends des positions excessivement risquées. Non pas que je sois interdit de publication, mais il est des media où je n'apparais plus compte tenu de mes positions critiques sur le conflit israélo-palestinien. Il y a certainement des media qui m'inviteraient volontiers si je n'avais pas pris les positions qui sont les miennes. Q.O. : Un certain nombre de media, de télévisions vous sont fermés, qui ne l'étaient pas auparavant ? P. B. : Tout à fait ! Q.O. : Vous venez d'évoquer votre livre «La France malade du conflit israélo-palestinien». Vous y faites état d'une perception contradictoire des réalités. Vous dites d'abord qu'une part de l'opinion française est convaincue de la montée de l'antisémitisme et ensuite qu'une autre partie de l'opinion estime qu'en l'espèce il y a «deux poids, deux mesures» quand la victime est juive ou quand elle est musulmane, comment expliquez-vous cette différence d'appréciation ? P. B. : Du fait des attentats de Toulouse, de l'Hyper cacher, d'une certaine ambiance, le CRIF communique abondamment sur la montée de l'antisémitisme depuis la reprise de l'Intifida en 2001.Il y a là une part de réalité dans ces violences, une part de perception produite par la prolifération des discours et une part est faite pour peser sur l'action des pouvoirs publics. D'autre part, il y a certaines gens qui affirment que lorsqu'une agression de caractère antisémite se produit, les media, les pouvoirs publics réagissent de façon beaucoup plus rapide, beaucoup plus intense que lorsque l'agression touche un Arabe. Récemment un sexagénaire musulman a été tué dans son jardin, les ministres ne se sont pas déplacés pour voir sa famille et le meurtre de ce sexagénaire n'a pas fait la une des média. Ce qui se serait passé s'il s'était agi d'un crime antisémite. Dans une grande partie du public, il y a le sentiment d'une sensibilité beaucoup plus forte pour les agressions antisémites que pour les agressions antimusulmanes. Ceci n'est pas sain, parce que, du coup, se développe chez certains une forme d'antisémitisme liée au «deux poids, deux mesures». Je dis souvent qu'on ne luttera de façon efficace contre l'antisémitisme que si on lutte avec la même énergie contre le racisme antimusulman. Q. O. : Craignez-vous une importation du conflit israélo-palestinien en France ? P. B. : Je ne la crains pas, je la constate. C'est en grande partie déjà fait. Certains qui étaient amis ne le sont plus, ne se parlent plus, parce qu'ils ont une appréciation différente du conflit. Il en est qui se déchirent là-dessus. Donc le débat est à vif. Il y a des tentatives, on le voit bien, d'assimiler antisionisme, antisémitisme et critique du gouvernement israélien qui pèse sur les débats publics. Le CRIF agit parfois comme une deuxième ambassade de l'État d'Israël. Le CRIF a deux missions : la lutte contre l'antisémitisme et la protection de l'État d'Israël ; et souvent la seconde l'emporte sur la première. La preuve en est que récemment dans une manifestation contre l'antisémitisme, à la suite de l'assassinat d'une dame retraitée qui avait survécu à la déportation, Jean-Luc Mélenchon accompagné de plusieurs députés de la France insoumise ont voulu participer à la manifestation. Ils en ont été empêchés, non qu'on les ait jamais suspectés ou accusés d'antisémitisme, mais il se trouve qu'ils ont émis de fortes critiques à l'encontre du gouvernement israélien. Ces députés ont été exclus par un service d'ordre autoproclamé, musclé qui ensuite est allé protéger Marine Le Pen. On voit que ceux qui ont agi de la sorte ont privilégié la défense du gouvernement israélien à la lutte contre l'antisémitisme. Q.O. : Vos détracteurs soutiennent que l'antisionisme ou la critique de la politique israélienne est une espèce de faux nez de l'antisémitisme, que leur répondez-vous ? P. B. : Il y a peut-être des gens qui sont à la fois antisionistes et antisémites. Pour ce qui me concerne, je ne suis pas antisioniste, puisque je ne remets pas en cause l'existence de l'État d'Israël. Je lui reconnais le droit d'exister dans ses frontières de 1967, après un accord de paix avec les Palestiniens. Je l'ai écrit à plusieurs reprises, donc l'accusation d'antisionisme ne tient pas. D'autre part, on a là affaire à des notions bien différentes. L'antisioniste refuse à Israël le droit d'exister. L'antisémite, lui, déteste les Juifs. À la récente inauguration de l'ambassade des USA à Jérusalem, on a vu deux pasteurs qui avaient fait des déclarations antisémites être les bienvenus. On voit bien qu'il y a là des antisémites qui sont sionistes. Cette confusion entretenue par le gouvernement israélien de l'antisionisme et de l'antisémitisme est un artifice qui vise, comme Dominique Vidal2 l'a montré dans un livre excellent, à empêcher une critique politique de l'action du gouvernement israélien. Q. O. : Ne risque-t-on pas de banaliser l'accusation d'antisémitisme en galvaudant de la sorte, en en accusant Roland Dumas, Daniel Mermet3? P. B.: Edgar Morin4, Stéphane Hessel5, la liste est longue de ceux qui ont subi les foudres decampagnes hostiles dont certains, je le note au passage, sont juifs comme Morin ou Hessel. Pour l'instant, il semble que ce risque de banalisation soit jugé moins grave, l'urgence étant de protéger le gouvernement israélien dont l'action à l'encontre des Palestiniens est de plus en plus critiquable, un gouvernement israélien qui sur l'échiquier politique se situe très à droite Q.O. : Pensez-vous que la paix soit encore possible sur la base de deux États, c'est que vous disiez en tout cas en 2013 P. B. : Vous mettez le doigt sur un point sensible. Chaque jour qui passe, la perspective de paix s'éloigne parce que le territoire palestinien est grignoté ; surtout que le gouvernement israélien est renforcé dans ses certitudes. Ce dernier a élargi son action diplomatique. Israël ménage Poutine qui ne le critique pas et qui est très attaché à la survie d'Israël. Les Chinois sont très désireux de coopérer économiquement avec Israël, l'Urss et la Chine étaient très critiques envers Israël, ils ne le sont plus aujourd'hui. L'Inde, qui était le leader des pays non alignés, se tait sur le conflit israélo-palestinien. Mais le plus important pour Israël, c'est le ralliement de l'Arabie saoudite ; c'est l'axe qui se met en place au nom de la lutte contre l'Iran, «ennemi commun». Israël a marqué des points sur le plan diplomatique et, du coup, estime de moins en moins nécessaire de faire des concessions aux Palestiniens. Sur le plan diplomatique, j'estime que rien ne se fera dans les années qui viennent. Q.O. : Vous êtes donc pessimiste P. B. : Aujourd'hui, je suis plutôt pessimiste parce que le gouvernement israélien est le plus à droite qui ait existé dans toute l'histoire d'Israël. Il n'empêche qu'il est très soutenu par nombre de puissances dans le monde. Le déséquilibre des forces fait que les Israéliens lorsqu'ils négocient c'est pour faire semblant : comme le disait I. Shamir, premier ministre d'Israël, en 1991 : «On aime tellement négocier qu'on peut le faire pendant dix mille ans». Ou il y a une victoire militaire et ce n'est possible ni dans un sens ni dans un autre ou il y a un accord imposé par le monde extérieur. Mais les pressions du monde extérieur n'existent pas. Notes 1- Que les lecteurs souhaitant en savoir davantage sur Pascal Boniface veuillent bien se reporter à son site pascalboniface.col 2- «Antisionisme=Antisémitisme, Réponse à Emmanuel Macron», Libertalia, 2018. 3- Journaliste, écrivain et producteur de radio, D Mermet a été accusé à l'initiative de M. Goldnagel d'«incitation à la haine raciale». il a été définitivement acquitté par la cour d'appel de Versailles en 2006. 4- Edgar Morin, Sami Naïr et Danielle Sallenave publient dans le Monde du 4 juin 2002 un texte intitulé «Israël-Palestine : le cancer». Cette tribune valut à Morin d'être poursuivi pour «diffamation raciale et apologie des actes de terrorisme». Condamné en première instance, ce jugement fut définitivement cassé par la Cour de cassation. 5- En janvier 2009, Hessel avait qualifié l'attaque israélienne contre Gaza de «crime» et «même de crime contre l'humanité». |
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