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La seconde voie du tronçon reliant le rond-point de Dar
El-Beïda à celui de Cité Djamel a été rouverte à la
circulation après une fermeture qui aura duré plus d'une année. Un véritable
soulagement pour les automobilistes et surtout pour les transporteurs à
l'exemple de la ligne de transport urbain « 4G » qui pendant des mois étaient
contraints de contourner tout ce périmètre en empruntant l'axe les Castors, El-Bahia. Même si cette voie demeure exiguë quant à la
circulation des engins, elle vient quand même régler un autre problème lié à la
fluidité de la circulation. A vrai dire, Oran peine à gérer son trafic
automobile. Travaux de réalisation du futur tramway, anarchie dans le
transport, chaussées impraticables sont devenus un véritable casse-tête pour
les Oranais. La circulation à l'intérieur du tissu urbain est de plus en difficile,
voire impossible. Au centre-ville, la fermeture de certains axes routiers à
l'exemple de l'avenue Aspirant Hamou Mokhtar (ex-Saint Eugène) et une partie de la rue Mohamed
Boudiaf (ex-rue de Mostaganem) en raison des travaux du tramway n'a pas été
sans conséquence sur la fluidité du trafic.
De nombreux habitants reconnaissent que descendre en ville est désormais devenu un véritable parcours du combattant, la marche constitue le seul moyen de déplacement pour éviter de croupir en bus ou en taxi. Même certains chauffeurs de taxi refusent de ramener leurs clients en ville par crainte d'être pris dans les embouteillages. Cette situation s'est corsée davantage avec le lancement des travaux au niveau du boulevard Maâta où les déviations opérées n'ont pas été à leur tour un soulagement pour les usagers des lignes U et 34. Les bus doivent transiter par le boulevard Benzerdjeb et celui de Zabana pour rallier leurs destinations, deux autres artères connues pour être de vrais points noirs de la circulation à Oran. |
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