Le désormais ex-entraîneur de la Jeunesse Sportive de Kabylie Moussa Saïb a rompu hier le silence au lendemain de son limogeage de son poste en répliquant au président du club.

En effet, au cours d'un point de presse animé à la maison de la culture de Tizi Ouzou, avec lettre qui lui a été envoyée par la direction de la JSK à l'appui, il a battu en brèche l'un après l'autre les griefs retenus contre lui et qui ont poussé le comité directeur du club à le remercier. Ainsi pour Moussa Saïb, à propos de l'insuffisance de la charge de travail aux entraînements, elle est dictée par le fait que les joueurs sont complètement «carbonisés» et s'il venait à augmenter le volume horaire, il y avait un risque à prendre en citant l'exemple du gardien Asselah aujourd'hui en convalescence pour cette raison. La durée des séances des entraînements est fixée selon lui avec l'accord du préparateur physique de l'équipe. S'agissant des déclarations à la presse qui «porte atteinte à la JSK», l'ancien coach des vert et jaune est revenu dans le détail en rappelant que jamais la coupe de la CAF ne figurait dans les objectifs du club comme convenu lors de son arrivée en juin dernier sinon, selon toujours le conférencier, «jamais j'aurai pris l'équipe dans les conditions telles qu'elles étaient» mais plutôt c'était de jouer les premiers rôles en championnat. A ce propos, il a rappelé qu'en 2008 quand il a remporté le championnat après plusieurs années de disette, il travaillait de la même manière invitant ainsi les dirigeants à trouver d'autres prétextes pour justifier son limogeage. Toujours à propos de ses déclarations à la presse que lui reprochait son employeur, Saïb a expliqué que «quand il affirmait que l'équipe n'était pas prête pour le championnat du fait que son premier match face au MCA a été avancé ne permettant pas ainsi d'exécuter le programme de préparation qui devait se prolonger jusqu'au 24 septembre, car de nombreux joueurs n'avaient aucun match dans les jambes d'où le recours à des matchs amicaux pour leur mise à niveau». Quant à son souhait de reporter le même match d'une journée, le conférencier a justifié ceci par le fait «que les deux internationaux Metref et Tedjar auront besoin d'une journée supplémentaire pour récupérer de leur périple en Tanzanie». En somme, Moussa Saïb, qui a précisé ne pas vouloir polémiquer avec les dirigeants de la JSK, a rappelé qu'il était revenu par amour au club en soulignant qu'il n'a d'ailleurs signé aucun contrat et a confié qu'il part sans regrets ni rancune après ce limogeage.