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Les représentants du Cnapest et de l'Unpef reçus par le ministre de l'Education jeudi dernier, au
siège de son département, se sont dit persuadés que
«les promesses ne font pas avancer les choses». Ils réclament encore une fois
du concret de la part de la tutelle et du gouvernement.
Le porte-parole de l'Unpef, Amraoui Saïd, a affirmé que son syndicat et celui du Cnapest ont été invités jeudi dernier par le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, dans le but de trouver un compromis et afin d'éviter une rentrée scolaire perturbée. Les discussions ont porté essentiellement sur la question relative aux œuvres sociales. «Notre position est claire, nous avons expliqué au ministre que nous rejetons catégoriquement l'idée de confier la gestion des fonds des œuvres sociales à des commissions des établissements éducatifs», a déclaré M. Amraoui. Et d'ajouter: «La gestion des œuvres sociales doit répondre au principe de la solidarité, il ne s'agit pas de primes et d'augmentations, il s'agit bien des œuvres sociales qui doivent être gérées par les travailleurs de l'Education et non pas par l'administration». Le porte-parole de l'UNPEF a affirmé avoir obtenu des promesses pour régler cette question «mais on attend du concret». Il affirme «c'est clair, on demande l'annulation pure et simple de cette décision en privilégiant l'octroi de la gestion des œuvres sociales aux commissions nationales et de wilaya par voie d'élections libres». Notre interlocuteur a également précisé que le ministre s'est engagé à apporter des solutions, notamment pour les questions relevant du régime indemnitaire, «s'il s'avère qu'il existe une différence entre le régime indemnitaire du personnel de l'Education et celui des autres secteurs». Il s'est engagé, également, précise le porte-parole de l'UNPEF, de débattre de ces revendications, notamment pour ce qui est du statut particulier, la prime de zone (le Sud), la retraite, médecine du travail et le logement lors de la réunion d'évaluation qui sera tenue dimanche prochain entre les syndicats et les responsables du ministère de l'Education. Enfin, les deux syndicats ont décidé d'accorder un court délai au ministère de l'Education pour répondre positivement à leurs revendications. «On verra après dimanche prochain», ont-il souligné en réclamant cette fois des solutions concrètes. «On a eu déjà des engagements du ministre et de ses collaborateurs le 21 avril dernier, avec un PV de réunion pour la prise en charge de certaines revendications, mais nous n'avons rien obtenu depuis cette date». |
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