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L'université se
rapproche de l'entreprise. Un nouveau concept, devenu avec le développement
économique actuel à l'échelle nationale et internationale une nécessité et un
besoin primordial pour mettre sur la même longueur d'onde l'entreprise et la
science, en raison des mutations que connaît le secteur. C'est dans cet esprit
que la chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie
(CCIO) a signé, mercredi dernier, trois conventions cadre de coopération
scientifique et technique avec les universités d'E-Senia,
des sciences et technologies Mohamed Boudiaf et l'Ecole supérieure des
professeurs d'enseignement technique d'Oran. La cérémonie de signature de ces
trois accords s'est déroulée au siège de la CCIO, en présence du directeur de la chambre, des
recteurs des deux universités, du directeur régional du commerce et des
opérateurs économiques. Cette initiative a été applaudie par tous les présents
qui ont vu en cette coopération un moyen de booster l'entreprise vers l'avant
sur une base scientifique solide. Pour le directeur de l'ENSEP,
ces conventions entrent dans le cadre de la politique de rapprochement entre
l'université et l'entreprise, adoptée par le gouvernement et représente une
action très attendue par les 8.700 enseignants chercheurs qui travaillent dans
les 203 laboratoire de l'ENSEP et qui veulent
concrétiser leurs travaux de recherche sur le développement de l'entreprise sur
le terrain. En effet, si ce volet a été ignoré jusqu'à présent, la nouvelle
donne économique a obligé et l'entreprise et
l'université à revoir leurs feuilles de route et à créer un espace commun entre
les deux. Même appréciation de la part du recteur de l'université d'Es-Senia, qui voit en cette initiative un point positif qui
ne peut être que dans l'intérêt de l'entreprise. Quant au directeur de la PME, il a souligné qu'il
s'agit d'un travail d'intersectorialité qui va
contribuer à donner à l'entreprise la place qui lui convient, estimant qu'il n y
a pas de développement sans un rapprochement avec l'université.
Des cours de chinois à la CCIO Pour sa part, le directeur de la CCIO a souligné les efforts consentis pour donner à l'entreprise sa vocation initiale. Profitant de cette occasion, il a annoncé le lancement des cours de chinois à la CCIO à partir du mois de septembre. Une première à Oran qui ouvre les portes à tous ceux qui veulent apprendre cette langue de s'initier avec un professeur chinois installé en Algérie. En effet, la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO) entend introduire à partir du mois de septembre prochain une nouvelle formation relative à l'enseignement de la langue chinoise. Un opérateur économique chinois installé en Algérie se chargera de l'enseignement de cette langue, qui sera ouvert aux jeunes désirant apprendre le chinois, ainsi qu'aux universitaires et aux opérateurs économiques ayant des relations commerciales avec leurs homologues chinois, a-t-il indiqué. L'enseignement de cette langue à Oran s'inscrit dans le cadre d'un nouveau programme de formation nommé «Maîtrise des langues étrangères», comprenant l'enseignement de plusieurs langues, comme l'arabe commercial, l'allemand, le russe, l'anglais et l'italien, selon M. Benaissa. La CCIO a mis tous les moyens nécessaires pour mener à bien la formation en langues étrangères, dont le chinois. Il est à noter que la Chambre propose plusieurs modes de formation comportant des spécialités diverses comme la comptabilité et ses techniques, l'économie, le droit, le commerce international, le marketing, déclarant en douanes, le nouveau plan comptable, l'informatique, les ressources humaines et les assurances. Cette structure a formé durant l'année écoulée 425 stagiaires avec un taux de réussite estimé à 100% dans la formation «Certificat de maîtrise professionnelle en comptabilité» et le «Certificat d'économie et de droit», sachant que l'examen a été supervisé par la direction de wilaya de l'enseignement professionnel. Concernant, d'autre part, le contenu de ces conventions et leurs objectifs, il est clairement mentionné dans ces accords que la rentrée en vigueur de ces conventions est à partir de sa signature pour une période de trois (3) ans, avec une reconduction tacite pour des périodes d'égale durée, à moins que l'une des parties ne dénonce la présente convention par écrit, avec 3 mois d'avance. Il s'agit d'accords qui permettent l'échange des personnels et des entreprises, dans une volonté claire de supprimer les obstacles, tant matériels que formels, qui entraveraient un échange dynamique entre les deux parties, la réalisation de projets de recherche, en accord avec les besoins des entreprises membres de la CCIO, dans tout secteur d'intérêt économique, la création et l'organisation d'activités d'enseignement coordonnées entre l'université et la CCIO et, enfin, l'organisation de séminaires. |
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