Beaucoup de citoyens se plaignent du manque d'hygiène dans les véhicules
de transport en commun, bus et taxis, et particulièrement en cette saison
estivale, propice à la prolifération de toutes sortes de microbes et de
bactéries. Des usagers rencontrés à Bab El Kantara, n'hésitent pas à évoquer le cas de bus, mais aussi
de taxis dont plusieurs sont sales.
Dans ce quartier sont domiciliées
ces stations de bus, desservant aussi bien la périphérie de Constantine, qu'assurant
le transport interurbain en direction des villes des autres communes à l'instar
de Hamma Bouziane, Bekira, Zighoud Youcef, etc. C'est dire, selon nos interlocuteurs, qu'il
s'agit de milliers de personnes qui transitent quotidiennement par ces stations.
Et là, le constat fait par elles est irrévocable, les engins sont sales et pas
entretenus du tout. Ils évoquent en outre l'état des bus qui sont, pour la
plupart à réformer, disent-ils, malheureusement toujours en service au grand
dam des usagers. Ces bus sont pour la majorité, dans un état des plus
déplorables, les vitres sont cassées, les portières ne fermant pas et ne le
sont à chaque fois, que par divers moyens de fortune et de bricolage, alors que
certains d'entre eux circulent carrément avec le plancher perforé où il est
loisible de voir le macadam défiler. Questionné sur ce sujet, le délégué du
secteur urbain d'El Kantara, dont le service dispose
des installations de désinfection des véhicules, qui peut traiter de 20 à 30
taxis et jusqu'à 10 bus par jour, et qui délivre à la fin de l'opération un
certificat de désinfection, fait savoir qu'actuellement cette procédure de
contrôle souffre de la pénurie des produits de désinfection. Mais dit-il, «j'ai
contacté à cet effet le service d'hygiène de la mairie centrale pour trouver
une solution, qui ne saura tarder et nous escomptons relancer les désinfections
dans les tout prochains jours. D'ailleurs dans ce cadre nous réfléchissons à un
projet d'élargissement de cette opération aux lieux publics, cafés, restaurants,
cinémas, etc.».