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Les consultations selon l'ONM
par G. O.
Le secrétaire général de l'ONM a été reçu jeudi après-midi avec quatre de
ses compagnons pendant plus d'une heure et demie. Les journalistes ne sauront
pas ce qui s'est dit entre lui et la commission Bensalah
puisqu'à l'issue de sa consultation, Saïd Abadou
s'est contenté de lire quelques lignes plutôt en guise de préambule sans aucune
précision sur les propositions qu'il a formulées au sujet des réformes décidées.
«Le processus démocratique de notre pays a été lancé il y a deux décennies de
cela. Il a ouvert le champ au multipartisme, à la liberté de la presse et à la
constitution d'associations, à la suppression des cours de justice spéciales et
dernièrement à la levée de l'état d'urgence par le président de la République, au
respect des droits de l'homme, ceci malgré la situation vécue par notre pays
durant les années de terrorisme», a-t-il dit.
Le SG de l'ONM souligne que «nous savons que la démocratie ne se décrète
pas par le haut, ni ne se réalise par une décision administrative mais par son
ancrage comme culture et pratique au sein de la société». Et de là, l'ONM
estime qu'il faille «la protéger et l'enraciner dans les profondeurs des
esprits». Pour Abadou, «chaque phase exige des
mesures et des conceptions méthodologiques pacifiques et réelles». Et, ajoute-t-il,
«pour fonder l'avenir de nos générations, nous estimons qu'il est nécessaire
d'initier une conception stratégique globale dans laquelle doivent participer
toutes les franges de la société». C'est ce qui permettra, selon lui, «d'assurer
la réussite à ces consultations et d'éviter l'exclusion et la marginalisation
qui sont contraires à la légitimité constitutionnelle, aux valeurs
démocratiques, à l'égalité et aux libertés individuelles et collectives».
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