Prévu
initialement à 16h, le meeting organisé par la CNCD, s'est finalement tenu vers 18h, à la salle
de spectacles Es-Saâda (ex-Colisée). La CNCD/Oran a choisi pour
slogan à ce meeting « le printemps arabe s'invite à Oran ». Des acteurs des
révolutions en Tunisie et en Egypte, ainsi que des invités de Syrie et du Maroc
ont pris part à cette rencontre.» L'allocution d'ouverture a été formulée par Anouar El Bassi, représentant de la Tunisie, dans une salle
aux trois-quarts vides, environ une vingtaine de personnes, pour la plupart des
adhérents de la CNCD. L'intervention
de ce membre de la ligue des droits de l'Homme tunisienne, a essentiellement
gravité autour du déclenchement de la révolution dans ce pays, qui a provoqué
la chute du régime de Benali. L'orateur a rappelé
«l'immolation du martyr Bouzidi, véritable étincelle
de la révolution tunisienne». L'Egyptienne El Ghobri
lui a succédé à la tribune sous le même slogan, avant de céder la parole au
Syrien Adlane Boussi. L'intervention
du Marocain Ahmed El Barnassi, membre de l'ONG Transparency, a clôturé ce meeting. L'orateur a parlé de la
revendication de la lutte contre la corruption comme thème mobilisateur du «
mouvement du 20 avril». Les intervenants, qui se sont relayés à la tribune, ont
notamment insisté sur «le respect des droits de l'Homme, la liberté
d'expression et sur l'oppression subie par les populations des pays arabes sous
les régimes dictatoriaux».
Du côté des
Algériens, Maître Bouchachi, président de la ligue de
défense des droits de l'Homme (LADDH) a évoqué la situation des droits de
l'Homme en Algérie, après les mesures initiées par le pouvoir, ces dernières
semaines.