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Médéa: Rattraper le retard
par Rabah Benaouda
« Bien que beaucoup de satisfactions aient
été relevées dans les 61 communes, sur les 64 que compte la wilaya, que nous
avons visitées à ce jour, il reste de notre devoir de dire qu'il persiste
également des insuffisances relatives aux préoccupations quotidiennes des
citoyens. Des insuffisances qui nous interpellent et appellent à plus de
rigueur et de pragmatisme dans nos actions». C'est ce qu'a tenu à dire le wali
de Médéa, M. Brahim Merad, dès l'entame de son intervention à l'ouverture de la
première session ordinaire de l'APW de Médéa pour cette année 2011, dont les
travaux viennent de se dérouler dans la grande salle des réunions de cette
assemblée élue. Une intervention durant laquelle M. Brahim Merad dira en
substance : «Maintenant que toutes les insuffisances ont été répertoriées et
notre plan d'action élaboré et tracé en fonction des besoins spécifiques de
chaque commune, dans un souci d'équilibre au profit de tous les habitants de la
wilaya, il ne nous reste plus qu'à entamer notre travail avec le souci majeur
de mener à bien, et dans les délais impartis, tous les projets que nous avons
décidés pour cette année 2011". Et de conclure son intervention : «Les
citoyens de la wilaya de Médéa nous regardent, espèrent et attendent. Soyons à
la hauteur de leurs espérances, leurs attentes et surtout la confiance qu'ils
nous accordent. Ne les décevons pas. Une intervention qui avait été précédée
par celle du P/APW, M. Ali Boudine, qui brossera un large tableau mettant en
exergue «les grandes réalisations enregistrées à ce jour à travers toute la
wilaya», tout en mettant l'accent, lui aussi, sur «le gros travail qui reste à
faire pour amener la wilaya de Médéa au diapason des autres wilayas du pays. Un
objectif que nous pouvons atteindre avec l'aide, la compréhension, la
coordination et la mobilisation de tous : exécutif, assemblées élues, mouvement
associatif?». Une première session ordinaire dont l'ordre du jour comportait un
seul dossier, celui donc du «développement local», auquel s'ajoutait «le suivi
qui a été réservé aux recommandations qui avaient été faites par l'APW lors de
sa dernière session» et dont toutes les explications ont été données mardi
dernier. Un dossier du développement local qui a été longuement présenté et commenté
par M. Othmane Azzi, Directeur de la planification et de l'aménagement du
territoire (DPAI) de la wilaya de Médéa. Un dossier portant sur ce qui a été
réalisé au titre du programme quinquennal 2005-2009 et ce qui reste à réaliser
ainsi que les perspectives qu'offre le nouveau programme quinquennal 2010-2014
avec la mise de l'accent sur toutes les opérations inscrites au titre de
l'année 2010 et celles, au nombre de 141, de l'année 2011 pour lesquelles une
enveloppe financière totale de 2.470 milliards de centimes a été allouée par
l'Etat à la wilaya de Médéa. Un dossier qui a donné l'occasion à 22 membres de
cette APW d'intervenir à travers des questionnements relatifs à divers secteurs
et dont les explications leur ont été données par M. Othmane Azzi, les
directeurs concernés et M. Ahmed Louachni, le secrétaire général de la wilaya.
Un dossier sur lequel a planché la commission de l'APW de Médéa chargée de
«l'Economie, du développement et de la promotion de l'investissement» pour en
sortir avec un rapport de pas moins de 17 pages caractérisé par 19
recommandations dont la plus importante est sans conteste celle liée à «mettre
un terme définitif à cette sempiternelle réévaluation des coûts des projets».
Parmi ces recommandations, notons celles relatives à
«l'augmentation des quotas réservés au logement rural, sachant que la grande
majorité des communes de la wilaya de Médéa sont à vocation rurale», «permettre
à toutes les communes de la wilaya de bénéficier d'enveloppes financières en
adéquation avec leurs réels besoins», «l'encouragement des investisseurs à
venir s'installer et activer dans la wilaya de Médéa», «la sélection rigoureuse
des bureaux d'études et des entreprises et leurs choix avant le lancement de
tout projet», «la prise en charge, quelque peu prioritaire, des besoins des
communes qui avaient souffert le plus lors de la décennie noire», «le respect
des délais de réalisation de tout projet lancé».
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