L'insertion des enseignants contractuels d'une façon permanente est une initiative courageuse prise par le gouvernement algérien, ces derniers temps, à l'issue des mouvements de revendications manifestés à travers plusieurs régions du pays et des sit-in observés à Alger et autres wilayas. Cependant, la diffusion de l'information à travers les médias et la presse écrite, ces derniers temps, manquait de détails et de précisions à tel point que tous les enseignants contractuels et ceux qui l'étaient considéraient qu'ils sont touchés par cette décision courageuse qui vise à atténuer les souffrances des universitaires en quête d'emplois stables. Mais la note parvenant du ministère de l'Education nationale stipule que «seuls les enseignants occupant des postes vacants au 31 mars 2011 sont concernés par la décision du gouvernement». Cela veut dire que «ceux en poste de remplacement d'enseignants pour maladies de courte durée ou en convalescence ne sont pas concernés par les nouvelles dispositions», selon le secrétaire général de la direction de l'éducation de la wilaya d'Aïn Témouchent, lequel a bien voulu nous recevoir dans son bureau et nous apporter cette précision. Ouvrent droit également ceux en poste et remplaçant des enseignants en situation de maladies de longue durée.

Le directeur de l'éducation avec lequel l'on s'est entretenu, informé par nos soins d'un groupe de plus de 30 enseignants venus de toutes les communes, lequel est venu à la maison de la presse contester la décision prise par le gouvernement, a tenu à souligner que son département ne fait qu'appliquer cette note autant que la fonction publique et il n'est pas de son ressort de passer outre pour contenter les contestataires.