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Les participants à la rencontre régionale consacrée au transport des
voyageurs et des marchandises, organisée avant-hier au Musée du moudjahid, ont
exigé la mise en place d'un plan de transport pour mettre un terme à l'anarchie
qui secoue le secteur. La rationalisation de l'occupation routière ne peut se
faire sans ce plan, a indiqué le secrétaire général de l'Union générale des
commerçants et artisans algériens ( UGCAA), qui a appelé les opérateurs à plus
de coordination pour développer le transport urbain et inter-wilayas.
Dans ce cadre et tout en dénonçant les entraves rencontrées dans l'exercice de la profession, les intervenants venus des wilayas de l'Ouest ont évoqué le problème de la saturation de certaines lignes. Outre cette contrainte, vient s'ajouter celle liée au manque d'abribus et d'arrêts de stationnement. Le manque se fait ressentir le plus dans les zones suburbaines où le stationnement devient de plus en plus difficile. Pour ce cas, les participants ont souhaité que les responsables des transports procèdent à la réactivation du projet d'élaboration du plan de circulation des villes, et ce dans le but de régler de manière définitive le problème de saturation que connaissent certaines lignes et le déficit relevé dans d'autres. Ainsi, et tout en demandant que des solutions concrètes soient apportées pour permettre aux professionnels d'activer, il a été rappelé les clauses contenues dans le cahier de charges, que doivent respecter également les transporteurs, dont notamment l'organisation, l'hygiène, entre autres. Les transporteurs doivent être à l'écoute des usagers en donnant la meilleure image. Les chauffeurs seront contraints de porter un uniforme qui les différenciera du reste des voyageurs. Outre ce nouveau document, les intervenants doivent également respecter la tarification, notamment pour le cas des enfants âgés de 5 à 10 ans pour lesquels il est question de payer la moitié du tarif. |
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